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Promotion de la planification Familiale au Mali: L’alliance droit et santé sensibilise les populations
Publié le mardi 6 decembre 2016  |  Le Sursaut
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L’hôtel Azalaï ‘’Salam’’, a servi de cadre, le lundi 27 novembre dernier, au lancement officiel de la campagne de mobilisation sociale en faveur de la promotion de la planification familiale. Une cérémonie organisée par l’alliance ‘’Droit et Santé’’ en partenariat avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. C’était sous le thème : « Génération PF : engageons-nous en faveur de la planification familiale pour les jeunes filles et adolescentes ».
Présidée par Mme Ba Oumou Sankaré, chef de cabinet au ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, l’événement a enregistré la présence de Sidibé Kadidia Ahoudou Maiga, présidente de l’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles (AMSOPT) et d’autres personnalités œuvrant dans le domaine de la promotion de la planification familiale.
Première à prendre la parole, la présidente de l’AMSOPT, Mme Sidibé Kadidia Ahoudou Maiga, dira que la mobilisation des jeunes en faveur de la promotion de la planification familiale est un sujet qui nécessite l’implication de toutes les couches sociales.
Car selon elle, les services de la planification familiale sont faiblement utilisés par les jeunes filles adolescentes au Mali. Toute chose qui de son avis est source d’un certain nombre de problèmes.
Mme Ba Oumou Sankaré, Chef de cabinet au ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, ajoutera pour sa part que les jeunes filles sont très peu prises en compte dans les programmes de développement. « Ces jeunes filles sont celles qui sont déscolarisées, orphelines, mères-enfants, mariées précocement ou encore domestiques dès leur plus jeune âge » dit-elle.
Selon elle, en Afrique subsaharienne un grand nombre de filles dont l’intervalle d’âge se situe entre 10 à 24ans, vivent dans des situations d’insécurité permanentes, en proie à toute sorte de violation et de discrimination.
« Leurs droits sont niés, violés en raison de la pauvreté, des conflits comme celui que nous venons de vivre au Mali » a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter que cet état de fait se justifie uniquement par leur genre.
Pour elle, ces filles, qui sont l’avenir de notre pays, ne peuvent envisager sérieusement leur avenir ni celui de leur famille. Car dit-elle ne bénéficient d’aucunes ressources ou opportunités qui leur permettraient de s’épanouir et de devenir plus autonomes.
D’après plus de 130 millions de jeunes filles dans le monde ne vont pas à l’école. Et 70% d’entre elles se marient avant l’âge de 15 ans dans les pays en développement, tandis que 15 à 50% d’entre elles deviennent mères avant l’âge de dix-huit(18) ans.
Selon elle, les complications liées à la grossesse sont la première cause de mortalité chez les filles entre 15 et 19 ans dans le monde.
Mais malgré tout, selon Mme Ba Oumou Sankaré, peu d’actions sont entreprises pour améliorer les droits, la santé et les conditions de vie des filles.
A noter que cette campagne de sensibilisation se fera sur internet et principalement sur les réseaux sociaux.


Par Moise keita
Source: Le SURSAUT
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