L’hôtel Azalai Al Farouk a abrité le lundi 28 novembre dernier, la réunion du comité de suivi 2016 du PRODESS III, sous le thème : « la tenue régulière des réunions des instances du PRODESS avec la participation effective de l’ensemble des acteurs est une condition de la réussite de sa mise en œuvre ».
L’objectif de cet atelier qui a duré une journée était d’approuver les rapports et bilans 2015, les PO 2017 et les recommandations des travaux du comité technique de 2015. Au présidium, on notait la présence du ministre en charge de la Solidarité et de l’action humanitaire, qui avait à ses côtés, son homologue de la Santé, Marie Madeleine Togo, et du chef de file des partenaires techniques et financier(PTF), Dr Mariama Ciré Bah de l’USAID.
Cette réunion du comité de suivi, était coprésidée par trois départements ministériels, à savoir, le ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire, celui de la Santé et de l’hygiène publique et celui de la Promotion de la femme et de l’enfant.
Ce programme qui est à sa troisième phase, se justifie par neuf points saillants, parmi lesquels, l’engagement des plus hautes autorités du pays et de la société civile à soutenir la politique de santé, de développement social et de promotion de la famille, la sauvegarde des objectifs du développement Durable au Mali, la validation du cadre des dépenses à moyen terme(CDMT) 2014-2018 et l’élaboration des comptes de la santé 2014.A ceux-ci, s’ajoutent, la finalisation de la carte sanitaire, la poursuite de la mise en œuvre de l’assurance Maladie obligatoire et le démarrage de la mise en œuvre des reformes prioritaires dans les trois département en charge du PRODESS … En effet, il a été signalé que malgré ces justifications et les progrès réalisés aux différents niveaux de la pyramide socio sanitaire, en termes de planification des activités sur la base des outils, certaines insuffisance sont à déplorer dans le processus de programmation, notamment le retard dans les annonces de la contribution de certains partenaires financiers.
C’est pourquoi, selon les organiseurs, cette session, est un cadre idéal pour discuter des goulots d’étranglement pour la prise des décisions appropriées en direction de l’ensemble des acteurs de la mise en œuvre du PRODESS III.
Dans son intervention, la porte-parole, des PTF, Dr Mariama Ciré Bah, dira d’entrée de jeu que le droit à la santé est à la base de tous les droits humains. Avant de souligner que bon nombre de femmes et de nouveaux nés, ne jouissent pas pleinement de leurs droits dans les pays en voie de développement, y compris le Mali.
Selon elle, les pourcentages de satisfaction en besoin d’appareillage, de prise en charge médicale des personnes et de l’ASACO fonctionnelles dans le cadre du développement sociale ont reculé au Mali.
Le PRODESS est une opportunité, dira-t-elle, surtout dans le contexte de la décentralisation, de la déconcentration et de la régionalisation du programme gouvernemental, que tous les acteurs doivent saisir pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
« Nous, les PTF, soutenons la politique de la décentralisation. En effet, la décentralisation et la déconcentration des ressources financières et humaine seront indispensables pour compléter les bonnes intentions de la décentralisation » a-t-elle déclaré. Pour ce faire, elle suggèrera, que la répartition des ressources financières entre le niveau central et le niveau régional soit revue, pour donner plus de chance aux régions d’améliorer leur état de santé.
En terminant, la porte-parole des PTF, a félicité les trois ministères impliqués dans le PRODESS pour l’organisation de cette réunion et a promis que le soutien des partenaires technique et financiers ne fera pas défaut. « Nous nous engagerons à faire des efforts pour assurer que le niveau du financement soit rehaussé à travers un suivi rapproché » a-t-elle-déclaré en guise de conclusion.