Dans le district de Bamako, le dispositif sécuritaire impressionnant et dissuasif est visible partout depuis quelques mois. Une sécurité renforcée par la présence des pick-up montés d’hommes en armes aux différents carrefours et artères stratégiques.
La sécurité est renforcée dans la cité des trois caïmans à travers la présence des policiers partout dans la ville. Ces agents, avec des pick-up flambant-neufs, sont postés au niveau de certains carrefours stratégiques de la ville. Une mesure sécuritaire qui est saluée par le citoyen lambda depuis l’attaque d’un client d’ECOBANK en pleine journée et celle des caissiers du péage de Sanankoroba, tués par des bandits armés. En plus, les rondes des policiers s’intensifient dans les zones stratégiques de la capitale malienne, sans occulter les patrouilles des éléments de la brigade Anti-Criminelle (BAC) à travers la ville.
Pour garder l’œil sur ces différentes opérations sécuritaires, selon des sources bien introduites, le premier responsable de la sécurité des maliens, le Général Salif Traoré, descend régulièrement sur le terrain en tenue militaire pour prendre part aux patrouilles aux côtés de ses éléments, dans la nuit à des heures tardives. Il est déterminé à faire de Bamako, une ville de quiétude débarrassée de ses bandits avant le sommet de la France Afrique.
Aujourd’hui, ces dispositifs sécuritaires impressionnants constituent l’alerte maximale pour assurer la sécurité de la population dans ses mouvements quotidiens. Certains commissariats de police constatent déjà une légère baisse des attaques et vols de motos en ce moment. Il revient à la population de coopérer avec les agents de sécurité en donnant des informations utiles sur toute personne suspecte à travers les numéros verts mis à sa disposition. Cette coopération est indispensable dans un pays en proie à l’instabilité provoquée par les terroristes dissous dans la population. Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les populations se méfient de certains agents de sécurité qui seraient de connivence avec les grands bandits pour leurs intérêts égoïstes et personnels. Cet état de fait interpelle le ministre et devrait l’encourager à continuer d’infliger des sanctions à tout agent fautif de complicité avec les bandits. Cela, pour donner une fois de plus, la preuve de sa bonne foi et de sa détermination à assainir ce corps en le débarrassant de ses brebis galeuses.