Les choses rentrent timidement dans l’ordre à la Faculté des sciences économiques et de gestion. Certains étudiants refusent toujours de se conformer aux résultats de la 2ème session affichés par l’administration. Il s’agit en majorité des étudiants de la 4ème année…
Au niveau de la Fseg, tous les résultats des étudiants de la 4e année ont été affichés en début de semaine écoulée. Cependant, pour la grande majorité des étudiants concernés que nous avons pu approcher, les résultats sont catastrophiques et font couler beaucoup de larmes.
Pour la filière AQPE, ils étaient 112 ajournées sur 231, soit environ 50 % d’échec. Ce redoublement en masse va mettre fin aux études supérieur de plusieurs étudiants finalistes. Il s’agit notamment de ceux qui avaient déjà redoublé une fois.
Aux dires du doyen Papa Kanté, tout va pour le mieux. “Je ne suis pas de ceux-là qui pensent que la réussite est une question de chance. Il n’y a pas de commentaire à faire sur les résultats, c’est le fruit d’un travail individuel. D’ailleurs, les résultats ont été excellents au niveau de certaines classes. Et c’est l’occasion pour nous de les remerciés”, a-t-il indiqué.
Selon lui, seuls les étudiants au niveau de la filière AQPE ont fait mauvais score. “Nous avons été obligés de faire passer les étudiants avec 9 de moyenne au lieu de 10. En réalité, nous ne saurions faire plus”, a-t-il clarifié.
Abdoul Karim Hadji Sangaré
ISPRIC : Des masters en droit de l’urbanisme et en droit foncier lancés
En créant les masters en droit de l’urbanisme et en droit foncier, l’Ispric voulait contribuer à la prévention et à la gestion des conflits liés à la terre qui sont légion au Mali aujourd’hui.
Le master en droit de l’urbanisme et en droit foncier est une formation dédiée depuis le jeudi 24 novembre 2016 à l’Institut des sciences politiques, relations internationales et des communications (Ispric). “Problématique du foncier au Mali” était la conférence inaugurale prononcée par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily. C’était en présence de Mme Gakou Salimata Fofana, ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, du DG de l’Ispric), Mohamed Gakou, des invités de marque ainsi que des étudiants.
“Le foncier au Mali est à la base de plusieurs troubles de l’ordre sociale et plusieurs interprétations et beaucoup de manque d’informations. Nous voyons de multiples acteurs qui gèrent la terre. Nous voyons le maire, le préfet, le gouverneur et même l’Etat sans que la population sache effectivement les limites de tout chacun”, a souligné le DG de l’Ispric.
L’Ispric face à cette cacophonie en tant qu’entité de recherche de productions des solutions a décidé de monter au créneau pour pallier les insuffisances.
A l’Institut, des modules répondant concrètement à la matière notamment les modules en droit de l’urbanisme et ainsi qu’en droit foncier sont mis en place. “Et mieux que ça, pour aller un peu encore plus loin nous envisageons de créer aussi d’un master spécialisé en droit de l’urbanisme et en droit foncier pour ceux veulent vraiment exceller dans ce domaine et aussi un Certificat en gestion domanial foncier” , a-t-il précisé.
Le conférencier, Me Mohamed Ali Bathily, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, a salué l’Ispric pour le lancement de ces deux masters qui, selon lui, visent à former des intellectuels pour faire le diagnostic entre le droit de la coutume et celui de l’écrit.
Pendant une heure et demie le conférencier a décortiqué le thème en expliquant que la problématique foncière est une problématique assez gravissime aujourd’hui.