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Mise œuvre de l’accord de paix : Le Drian interpelle encore les parties signataires
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par mouhamar
La signature de l`accord de coopération et de défense entre la France et le Mali
Bamako, le 16 juillet 2014 au MDAC.Ba N’Dao, ministre malien de la Défense et des Anciens combattants et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense ont signé le nouvel accord de coopération et de défense entre les deux pays.
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Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé mardi que l’accord signé en mai-juin 2015 pour la paix au Mali constituait la seule porte de “sortie” pour ce pays et appelé les signataires à “faire pression” pour qu’il soit mis en œuvre.

Cet accord, conclu après de longues négociations à Alger, a été signé en mai 2015 par le gouvernement malien et des groupes qui lui sont favorables, et en juin 2015 par l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, mais il peine à être appliqué.

“Il importe, avec une très grande détermination, de mettre en œuvre ces accords (…) C’est la seule possibilité de lutter sérieusement et définitivement contre les groupes armés terroristes”, a lancé le ministre Le Drian lors d’une conférence de presse en marge du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, organisé lundi et mardi.

“Il n’y a pas d’autre sortie. Ces accords sont là, il faut les faire respecter”, a martelé M. Le Drian en déplorant que leur mise en œuvre prenne du temps.

“Je sens bien que le processus de DDR (désarmement, démobilisation, réintégration des combattants) qui est consubstantiel des accords d’Alger traîne encore des réserves”, a noté le ministre français.

“Mais il est nécessaire que l’ensemble des acteurs fassent pression, mettent les moyens, y compris politiques, pour que ces accords soient respectés”, a-t-il insisté.

Le 6 novembre, M. Le Drian avait déjà appelé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta à prendre les “initiatives nécessaires” pour faire avancer la paix dans le nord du Mali, toujours instable.

“L’unité doit aller de pair avec la lutte contre le terrorisme”, avait alors répliqué un ministre malien, dénonçant la situation à Kidal (nord-est), bastion de l’ex-rébellion, où l’Etat est pratiquement absent.

AVEC AFP
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