Cette fin 2016 est décidemment marquée par des surprises : la victoire de Donald Trump aux élections américaines, la non-candidature de François Hollande à la Course à l’Elysée et cette défaite historique et surtout, ce geste de galanterie politique de part du gambien Yaya Jammey.
Au pouvoir depuis 22 ans, l’ancien homme fort de la Gambie a reconnu sa défaite et félicité son challenger. A travers cet acte inattendu, Yaya Jammeh sort par la grande porte.
Pour le commun des Africains voire des terriens, l’élection présidentielle gambienne était une formalité parce que supposée gagnée d’avance parce celui que l’on présume dictateur.
L’on aura constaté que le candidat à sa propre succession n’a pas triché et accepté la sentence de son peuple. Il a organisé un scrutin et l’a perdu ! Quelle leçon de la part d’un «Dictateur» !
Et ce n’est pas aux seuls présidents africains désespérément accrochés au pouvoir au point de mener leur peuple à l’autodestruction à qui il donne ainsi leçon. C’est au monde entier.
De son vivant, il laisse l’image non d’un despote, mais d’un Sage, plus fort que Donald Trump et plus civilisé que François Hollande.