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Procès d’Amadou Haya Sanogo : Fatou BENSOUDA signale sa présence et propose ses services
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  La Sentinelle
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© Autre presse par DR
La procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda
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Au lendemain de l’ouverture du procès d’Amadou Haya Sanogo et d’autres suspects devant la justice malienne, le Procureur de la CPI, Madame Fatou Bensouda a fait une déclaration très suggestive.

“Je prends acte de l’action desdites autorités qui a débouché sur l’ouverture hier [le 30 Novembre dernier], à Sikasso, du procès de M. Amadou Haya Sanogo et d’autres accusés devant les tribunaux nationaux, pour des crimes commis dans le contexte de la situation au Mali.
J’encourage le Mali à poursuivre ses efforts dans la lutte contre l’impunité des auteurs de crimes graves. (…).



Et elle ajoute : «Dans un esprit de complémentarité, mon Bureau est également disposé, s’il est sollicité en ce sens, à prêter assistance pour soutenir les efforts déployés par les autorités judiciaires nationales, dans les limites de son mandat, pour continuer à favoriser la mise en œuvre au Mali de véritables procédures nationales à l’égard des crimes relevant de la compétence de la CPI».

Si ce n’est pas là un appel au pied…, alors il est question pour elle de rappeler sa présence et tout l’intérêt que la CPI porte à ce dossier Sanogo et autres.

B.S. Diarra

Procès Sanogo

L’audience du 2 décembre 2016 n’a duré que 10 minutes et s’est déroulée dans une ambiance plus électrique que l’ouverture solennelle du 30 novembre. Face à la dignité des victimes, la mobilisation des pro-Sanogo tant dans la rue que sur le banc des avocats de la défense semble vouloir faire oublier les crimes dont sont accusés les 18 prévenus.

Me Assane Dioma NDiaye, avocat du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH
“Je pense qu’il est normal qu’un avocat demande un report pour pouvoir organiser sa défense, consulter son client. Maintenant ce qu’on peut espérer, c’est que ce procès puisse vraiment démarrer, parce que la soif de justice est grande chez ces victimes qui sont dans le désarroi le plus total. “

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