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L’Ambassadrisse de le France rend une visite de courtoisie au president du Haut Conseil Islamique du Mali : une conversation très utile entre la diplomate française et l’Imam Dicko
Publié le jeudi 8 decembre 2016  |  Nieta Kibaru
Inauguration
© aBamako.com par A.S
Inauguration de la Station compacte d`eau à Kalabancoro
Bamako, le 18 octobre 2016 le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta,a inauguréla Station compacte d`eau à Kalabancoro. photo: Evelyne Decorps ambassadrice de France au Mali
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La représentante de l’autorité française au Mali, Mme Evelyne Ducorps, a rendu une visite de courtoisie au président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko, Mardi dernier, au siège de l’Institution religieuse. Cette visite intervient deux mois seulement après l’arrivée de la nouvelle ambassadrice française au Mali. A l’issue des échanges avec le dignitaire religieux malien, elle a présenté les grandes lignes de la discussion à la presse.




L’objectif pour elle était d’abord de se présenter à l’Imam Dicko. Dans la « conversation très riche » qu’elle a eue avec son hôte, la diplomate affirme qu’ils ont parlé des « évènements passés et actuels au Mali », notamment la de la crise au Nord aux élections présidentielles de 2013 qui ont vu une forte implication des religieux. Mme Evelyne a également évoqué avec Son Eminence Mahmoud Dicko « la place de la France dans la résolution de la crise malienne, ainsi que la politique entre son pays et le Mali », dira-t-elle.
A la question de savoir sur quelles bases l’Hexagone entend collaborer avec le Haut Conseil Islamique du Mali, elle répond : « Sur la base de discussions franches et amicales ».
Quant au président du HCIM, il a remercié la diplomate française de l’honneur de sa visite, mais, sans langue de bois, il a mis les points sur les i. Pour lui, le Mali est un pays quasiment croyant dans son ensemble et majoritairement musulman. Il est donc hors de question que les leaders spirituels musulmans restent indifférent s aux affaires publiques.
Sur un autre plan, l’Imam dit reconnaître le caractère républicain et laïc de l’Etat, mais prévient que cette laïcité et cette démocratie ne doivent pas être des instruments que l’on dirigerait contre l’Islam.
On y reviendra dans nos prochaines parutions.
ABDOUL NIANG
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