SociétéMultiplication de tirs de missiles balistiques vers la Mecque : Le monde musulman s’indigne et dénonce la complicité active de l’Iran expansionniste et provocateur
En octobre dernier, les putschistes Houthistes au Yémen, dans leur folie belliqueuse, ont multiplié des agressions abjectes contre la Ville Sainte de l’Islam dont la dernière remonte au 28 octobre 2016. Début octobre, la coalition arabe qui combat ces insurgés avait annoncé avoir intercepté un missile visant la ville de Taef qui héberge une base aérienne saoudienne près de la Mecque.
A la fin du mois d’octobre 2016, les houthis ont tiré un missile de longue portée contre la Mecque en Arabie Saoudite. Tiré depuis la province de Saada, bastion des putschistes dans le Nord du Yémen, en direction de la région de la Mecque, dans l’Ouest de l’Arabie Saoudite, « la défense aérienne a pu l’intercepter et le détruire à environ 65 km de la Mecque sans faire de dégât », a indiqué la coalition dans un communiqué relayé par le Figaro.
Géographiquement, la Mecque est située à plus de 500km de la frontière avec le Yémen. Selon le journal Figaro, le Royaume saoudien a déployé des batteries de missiles Patriotes pour détruire les missiles balistiques tirés occasionnellement du Yémen contre son territoire.
La Oumma Islamique ne pouvait pas rester de marbre devant une telle menace sur une Ville aussi sensible qui est, par excellence, le lieu de naissance du prophète Mohamet et abritant la Kaaba au cœur de la Mosquée Masjid Al-Haram fondée par Abraham Paix et Salut sur Lui. Ce qui en fait naturellement la ville sainte la plus sacrée de l’Islam. De surcroît, lieu de pèlerinage, la Mecque rassemble des millions de fidèles des différentes confessions de l’Islam en provenance de tous les horizons. C’est également le lieu vers lequel se tournent pour leurs prières quotidiennes les croyants musulmans.
Parmi les réactions les plus saillantes, celles du Maroc qui, à travers son Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, condamne un « acte criminel abject et inadmissible qui viole la sacralité des lieux saints de l’Islam et provoque les sentiments de millions de musulmans de part le monde, comme il dénote d’une tentative de déstabilisation et d’atteinte à la sécurité du Royaume d’Arabie Saoudite ».
Quant au président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko, il a, à son tour, au nom de la communauté musulmane du Mali, rendu public un communiqué condamnant la violation de la Souveraineté de l’Arabie Saoudite d’une part, et d’autre part, l’agression contre le Haut lieu saint de notre religion de Miséricorde.
Rappelons que les putschistesHouthistes au Yémen, auteurs de ces tirs de missiles contre la Mecque, sont alliés aux forces d’élite du pays, loyales à l’ancien président déchu, Ali Abdallah Saleh. Ils sont appuyés par l’Iran voisin qui nourrit l’ambition d’exercer son hégémonie sur le Moyen-Orient. Selon l’Organisation des Nations-Unies O.N.U, l’Iran armait les Houthis depuis 2009.
D’ailleurs, il est surnaturel d’imaginer que ces putschistes peuvent avoir des missiles balistiques de longue portée sans la complicité active de la République Islamique d’Iran qui s’ingénie à imposer sa version moderne de l’Islam dans la zone : le CHIISME. Les observateurs lucides l’accusent même de faire la guerre par procuration à l’Arabie Saoudite dont l’influence est considérable dans le Moyen-Orient et presque tout le monde musulman constitue un handicap sérieux à sa politique d’expansionnisme. Ce qui l’amène à fomenter des coups d’Etat contre les régimes arabes proches de Royaume saoudien, à soutenir des groupes terroristes et maintenant à stipendier des insurgés putschistes au Yémen pour diriger des missiles contre la Ville Sainte de l’Islam !
Le faisant, l’Iran semble avoir oublié que s’attaquer à la Mecque reviendrait à déclarer la guerre à l’ensemble des croyants musulmans de part le monde, car l’acte en soi heurte leur conscience collective.
ABDOUL NIANG