Une évidence: le Mali est au bord du précipice. La raison ? Le pays vogue dans une situation d’insécurité généralisée, une crise économique et financière sans précédent engendrée par une mauvaise gouvernance semée par des autorités en mal d’inspiration. Le pire : il n’y a aucune lueur d’aspirer à un avenir meilleur à moyen terme, ni même d’y espérer. Le MALI VA DE MAL EN PIS.
C’est de la lapalissade que de dire que le Mali traverse la plus grave crise de son existence sous la présidence chaotique d’Ibrahim Boubacar Kéïta. Le pays se trouve plongé dans un état de dénuement qu’aucun vocable ne saurait qualifier avec exactitude.
La plus grande préoccupation aujourd’hui des Maliens n’est ni à avoir à manger, ni à boire, mais à être en sécurité, avec leurs biens. Or, l’insécurité aussi bien générale que résiduelle est devenue le plus fidèle compagnon du Malien.
Non plus seulement les régions du nord, c’est la quasi-totalité du territoire malien qui est sous le contrôle ou la menace des terroristes, djihadistes et bandits de grands chemins. Au-delà du septentrion, ceux-ci ont instauré une insécurité chronique dans les régions de Ségou, Mopti, Sikasso, Koulikoro, Kayes et dans le District de Bamako.
Attaques, attentats et attentats-suicides, pose de mines antichar et antipersonnel, braquages, enlèvements d’animaux, assassinats et bien d’autres formes de violences constituent le lot quotidien du vécu des populations maliennes. Celles-ci vivent en ce moment dans une peur bleue de se retrouver à tout moment en face d’un danger imparable signé les djihadistes ou les terroristes.
Les récentes attaques sanglantes des prisons de Banamba et de Niono pour libérer des prisonniers viennent rappeler que ces bandits ne reculent devant rien pour terroriser les populations et mettre l’Etat et l’armée à genou.
Au plan économique et financier, c’est le chaos, l’indépendance dans ces domaines étant compromise par plusieurs signaux sociaux et la dépendance au Fmi et à la Banque mondiale.
A la place du redressement économique attendu pour soulager la souffrance des Maliens, le président Ibrahim Boubacar Kéïta a instauré une mauvaise gouvernance qui a engendré une crise financière et économique sans précédent paralysant l’administration et assommant les Maliens. Ceux-ci sont toujours dans ce trou (puits ?) creusé par IBK. Sans espoir d’en sortir.
CH Sylla
Source: L'Aube