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Le Medef affine sa politique africaine en vue du sommet Afrique-France de Bamako
Publié le jeudi 8 decembre 2016  |  Le monde.fr
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© aBamako.com par DR
Présentation du logo du 27ème sommet Afrique - France/Bamako 2017
La Présentation du logo du 27ème sommet Afrique - France/Bamako 2017 a eu lieu le 1er juillet dernier à Bamako Photo: Logo du 27ème sommet Afrique-France/Bamako
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L’organisation patronale regrette qu’Abidjan n’ait pas été choisie alors que la Côte d’Ivoire qui affiche 9 % de croissance depuis 2010.

« Le prochain sommet Afrique-France de Bamako est d’abord un sommet politique, a rappelé Pierre Gattaz, président du syndicat patronal français (Medef), en ouverture d’une conférence de presse organisée à la mi-novembre au siège de l’organisation patronale. Mais nous allons aussi en faire un sommet économique. » Après avoir détaillé toutes les opportunités en matière de business qu’offre l’Afrique (démographie galopante, importance de la francophonie, croissance soutenue, faible décalage horaire…), le patron des patrons a une nouvelle fois déploré la raréfaction des entreprises françaises sur le continent : « Les Africains me demandent souvent : “Mais où sont les Français ? On ne les voit plus !” »

Lire aussi : Quelle stratégie économique pour la France en Afrique ?
En amont du 27e sommet Afrique-France qui aura lieu à Bamako, les 13 et 14 janvier 2017, le Medef et ses partenaires lancent diverses initiatives destinées, selon Pierre Gattaz, à soutenir l’économie et l’emploi. « Nous cherchons une approche durable basée sur le long terme, a déclaré le président. En créant des emplois en Afrique, nous en créons aussi en France. » Les Programmes pour la croissance et la jeunesse active, dont la première action sera l’organisation des Forums de la jeunesse et de l’entreprenariat Afrique-France les mardi 6 et mercredi 7 décembre à Paris, réuniront des décideurs publics, des entrepreneurs et des patrons.
Plateforme en ligne

Lors de ce forum, le prix de l’entrepreneur Business-Africa sera notamment remis aux « entrepreneurs emblématiques Afrique-France » et une plateforme en ligne collaborative en libre accès sera lancée pour permettre aux jeunes et aux entreprises de partager leurs expériences.
« Ce sont des initiatives intéressantes qui servent à la promotion des jeunes entrepreneurs africains, se félicite Mahamet Traoré, président du Conseil national de la jeunesse malienne en France. Les intentions sont bonnes, car il ne faut pas oublier que l’entrepreneur africain est confronté à des difficultés que l’entrepreneur français ignore, telles que le problème des infrastructures, le manque de sécurité de l’investissement et les difficultés d’accès au crédit. Il y a des étapes qu’il ne faut pas brûler et il est nécessaire que nos gouvernements soient impliqués. »
Une quarantaine de chefs d’Etat, les principaux responsables onusiens, plusieurs centaines de ministres et près de 3 000 participants sont attendus à Bamako lors du sommet. Pour l’occasion, des chantiers d’extension et de modernisation ont été engagés à l’aéroport international Modibo Keïta, qui porte officiellement le nom du père de la nation malienne depuis janvier.
Les deux assaillants

Si l’on promet que la ville sera impeccable – nettoyage des rues, collecte des ordures ménagères et campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement en matière d’hygiène et de propreté ont été lancés –, on assure que la sécurité sera renforcée dans toute la ville, personne n’ayant oublié l’attaque djihadiste contre l’hôtel Radisson Blu qui avait tué 22 personnes, dont les deux assaillants, le 20 novembre 2015.
Lire aussi : Le Medef à la reconquête de la Côte d’Ivoire
Mais, dans les couloirs du Medef, le cœur n’y est pas. « Le problème de la sécurité nous inquiète un peu, mais il n’y a pas que cela, confie un haut responsable de l’organisation patronale qui souhaite rester anonyme. Notre délégation d’hommes d’affaires et de dirigeants aurait préféré se rendre au Sénégal ou mieux en Côte d’Ivoire, où il y a de très bonnes affaires en ce moment [en avril, 130 chefs d’entreprises français s’étaient rendus à Abidjan pour partir à la reconquête de ce pays qui enregistre une croissance moyenne de 9 % depuis 2010]. Le choix de Bamako résulte d’une décision politique et non économique. »
Succès de sa politique étrangère

Lancée en janvier 2013 par l’armée française, l’opération « Serval », qui a permis de soutenir les troupes maliennes pour repousser une offensive des groupes armés islamistes dans le nord du Mali, est présentée par François Hollande comme l’un des grands succès de sa politique étrangère. « Notre avis n’a pas été entendu », déplore t-on au Medef.
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