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Le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara à propos de la gestion de nos autorités de la question migratoire : « IBK n’hésite pas à aller saluer le décès d’un prêtre à Paris, nos immigrés attendent au moins la même attention de sa part »
Publié le jeudi 8 decembre 2016  |  Le Pays
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© aBamako.com par A.S
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Depuis quelques jours, les migrants noirs de plusieurs nationalités font l’objet d’arrestation arbitraire par les autorités algériennes suite à un différend entre la Communauté camerounaise et des Algériens. L’information a été donnée par le président du Conseil supérieur de la Diaspora malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, hier mercredi 7 décembre, au cours d’une conférence de presse.




Selon lui, des méthodes primitives sont utilisées contre des Maliens, des Guinéens, des Camerounais, des Ivoiriens, qui sont arrêtés de façon arbitraire et embarqués dans des conditions inhumaines. Avant de préciser que parmi eux il y a des Maliens en situation régulière disposant du passeport et qui sont pour la plupart en territoire algérien, il y a moins de trois mois.
Et de poursuivre que certains auraient été arrêtés sur le chantier où ils travaillaient le soir. « D’autres, à qui on a promis un relogement après des émeutes d’habitants algériens, histoire de calmer le quartier, se sont finalement retrouvés arrêtés. Il y a eu en outre des descentes dans des lieux d’habitation », a-t-il ajouté.
À ses dires, ces arrestations ont continué jusqu’au lundi 5 décembre. « Aucune déclaration officielle n’a été faite par le Ministère des Affaires étrangères algérien.
Les ambassadeurs de la Guinée et du Sénégal se sont rendus sur les lieux de détention des émigrés afin de s'enquérir des conditions de leurs compatriotes. Ni ambassadeur du Mali, ni consul malien ne s’y sont rendus. Informé des conditions inhumaines dont vivent nos concitoyens, j’ai contacté les autorités diplomatiques et consulaires qui visiblement étaient occupées à leur forum auquel ont participé quelques ministres de notre pays », a-t-il déploré.
En réponse, dit-il, un de ses interlocuteurs du Consulat a exprimé son mépris vis-à-vis de la situation en rétorquant que « les Maliens sont alarmistes » avant de lui raccrocher au nez. Ce qui, visiblement, n’a pas manqué de fâcher Mohamed Cherif Haidara.
« Tout le monde sait combien les émigrés constituent une ressource extrêmement importante dans la balance socio-économique de notre pays. Il est donc temps qu’ils soient traités avec dignité et que ces dignes fils du Mali bénéficient de toute la protection requise de la part de l’état malien », a-t-il martelé.
Pour finir, il dira que « ces évènements douloureux à répétition mettent clairement en cause nos autorités. En commençant par le chef de l’Etat en personne dont on ne peut pas compter les vols à bord de l’avion présidentiel payé par le contribuable. L’on sait qu’il n’hésiterait pas à aller saluer le décès d’un prêtre à Paris. Les immigrés maliens à défaut d’avoir plus, attendent au moins la même attention de la part de leur président ».
Mama PAGA
Source: Le Pays
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