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Kayes : La grève des enseignants peu suivie
Publié le vendredi 9 decembre 2016  |  L’Essor
L`hôpital
© Autre presse par DR
L`hôpital de Kayes où la première victime d`Ebola au Mali est décédée.
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Depuis, le lundi 5 décembre, une grève de cinq jours est en cours dans nos écoles. C’est une action décidée par la Coordination des syndicats d’enseignant (SYLDEEF, SYNEB, SYNTEC, SYNESEC, SYNEFECT, FENAREC, SNEC). Pour les deux premiers jours, ce mouvement de grève a été partiellement suivie dans certains groupes scolaires de la ville de Kayes. Beaucoup de classes étaient fermées dans certains établissements tels ceux de Légal- Ségou et de Lafiabougou -Sud. Pourquoi cette grève ? Dans un préavis datant du 17 novembre derniers, les syndicalistes formulent plusieurs points de revendications. Ils exigent l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant, l’harmonisation des salaires des enseignants maliens avec ceux de la sous-région, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’écoles publiques. Ils revendiquent aussi la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’Approche par compétences (APC) et la ré-introduction de l’examen d’entrée en 7ème Année, le respect strict des textes régissant la mutation et l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C. Au niveau de l’administration scolaire, pas de réactions hostiles manifestes. «La plupart des enseignants sont endettés et ne veulent que leurs salaires soient réduits à cause de leur participation à la grève », explique Ibrahim Amadou Traoré, directeur de Lafiabougou1. Selon lui, les enseignants préfèrent travailler pour éviter des sanctions qui vont leur créer des ennuis au plan financier. Mais, M. Traoré insiste sur la neutralité de l’administration. Quand à Aramani Souaré, directeur régional de l’Académie d’enseignement de Kayes, il nous indique qu’au niveau régional, « l’administration scolaire de Kayes ne peut pas engager des négociations avec les syndicats. Il revient à la centrale des syndicats d’enseignant à Bamako de trouver une réponse à leurs revendications en négociant avec les autorités scolaires compétentes ». En attendant, dès le déclenchement du mouvement de grève, à Kayes, certains parents déplorent ce débrayage qui intervient à quelques jours des compositions d’évaluation de fin de 1er trimestre.

B. M. SISSOKO
AMAP-Kayes

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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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