183 organisations non-gouvernementales africaines regroupées au sein d’un Collectif ont décidé de poursuivre l’ancien chef de l’Etat français devant la Cour Pénal Internationale au regard de la politique de déstabilisation du continent. Les Maliens doivent se sentir concernés à cause de la République autoproclamée de l’Azawad.
L’ex-chef d’Etat Français est accusé «déstabilisation de la Libye, de pillage, de complicité de déstabilisation, de tentative de déstabilisation du Gabon et de la Guinée équatoriale».
Selon le représentant de cette coalition, «L’Afrique a changé, l’Afrique ne se laissera plus dicter des lois de l’Occident. Nous mettrons fin aux pillages de notre continent par les Occidentaux et nous mettrons fin aux pillages des dirigeants africains irresponsables».
Le Collectif déclare en outre avoir déposé une plainte contre l’ONU «pour avoir cautionné la déstabilisation de la Libye, provocant jusqu’à ce jour, des milliers de morts».
Sarkozy : le deal avec les mouvements armés au Nord du Mali
Ce ne sont pas que le Gabon, la Libye et la Guinée Equatoriale victimes de Sarkozy. Le Mali aussi. Au plus fort de la guerre en Libye, en vue d’obtenir le retrait de la garde rapprochée de Kadhafi, à savoir les combattants Touaregs originaires du Mali, le président français au moment des faits, leur a bel et bien promis un territoire : la République de L’Azawad. Et il leur a permis de se procurer l’arsenal militaire libyen pour ce faire.
Ce sont donc des milliers de combattants Touaregs lourdement armés qui se sont dirigés sur le Mali avec l’intention manifeste de s’installer sur «leurs terres ». Mais on le sait : le Mali n’a pas de frontière directe avec la Libye. Mais une pression exercée sur les autres pays a suffi. C’est ainsi que le Niger a laissé passer.
Si les autorités maliennes au moment des faits, ont pu obtenir un sursis, la guerre a finalement lieu. Et le tiers du territoire fut occupé. Fort heureusement, il y a eu des élections en France et François Hollande est arrivé et tente encore de réparer le mal causé par son prédécesseur.
Voyant son projet contrarié, il (Sarkozy) a récemment demandé ce que faisait la France au Mali. Toute chose qui sous-tend, que si élu, il aurait poursuivi son œuvre démoniaque. Fort heureusement : il a été battu à plate-couture lors des primaires de son parti.
Pour tout dire, les organisations de la société civile malienne sont vivement interpellées. A l’instar des 183 ONG, elles doivent apporter leurs plaintes.
B.S. Diarra
Encadré
Déjà 5.500 signatures !
Les clubs « Penser la France » lui aussi, intensifient leur appel pour traduire Sarkozy devant la justice pénale internationale et la Haute Cour française, suite à l’intervention de la France, en Libye et en Côte-d’Ivoire, en 2011. C’est l’objet de la pétition en ligne sur internet (1), qui a déjà recueilli plus de 5500 signatures.
Plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale (CPI)
L’assassinat du chef de l’Etat libyen grâce à l’intervention de l’armée française est une honte pour la France.
Les bombardements sur les populations civiles en Libye comme l’intervention scandaleuse des troupes françaises en Côte d’Ivoire à l’instigation de Nicolas SARKOZY marquent – plus qu’une rupture diplomatique – la participation à une véritable entreprise criminelle d’Etat.
Les crimes commis à l’encontre de civils comme l’assassinat d’un chef d‘Etat appellent la mise en cause pénale des responsables politiques français.
Les Clubs « Penser la France » ont décidé de réunir un collectif d’avocats français et étrangers en vue d’étudier un dépôt de plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale.
Accessoirement, les Clubs « Penser la France » vont saisir l’ensemble des parlementaires français d’une demande d’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour conformément aux articles 67 et 68 du titre IX de la Constitution de la Vème République.
Nous demandons à pouvoir déposer plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
Pour signer PETITION, une seule adresse : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N21656