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Campagne d’intox contre le Directeur National du Commerce Modibo Kéïta : Le complot éventré
Publié le samedi 10 decembre 2016  |  Le Tjikan
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Au Mali, certains sont trop pressés d’occuper des fauteuils qui ne leur conviennent pas et ils ne reculent devant rien pour atteindre leur objectif. Pour eux, la fin justifie les moyens. C’est le cas de certains syndicalistes de la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence, où depuis un moment, Nouhoum Sidibé et certains des ses camarades animent un front de refus contre leur directeur Modibo Kéïta dont le seul peché est sa probité morale. Cet inspecteur des services économiques pense, comme nombre de nos compatriotes, que tous les chemins mènent à Rome. Meme s’il faut fouler au pied, les textes qui gouvernent la République.




Au Mali, le syndicalisme est devenu un marche-pied pour les médiocres. Qui se servent de cette arme comme tremplin pour se hisser à des postes de responsabilité au mepris des intérêts collectifs. Car, une chose est d’occuper un fauteuil, une autre est d’assumer pleinement la responsablité du poste. C’est-à-dire avoir conscience des enjeux économiques, politiques et sociaux y afférents. Ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de nos cadres, surtout ceux qui passent par tous les chemins tordus pour se procurer d’un parchemin qui leur permet de reclamer des postes de responsabilité.
La section syndicale de la DNCC reclame ouvertement dans les 4ème et 5ème points de revendication, des postes de conseillers techniques dans le cabinet du ministre du Commerce et celui de chargé des affaires économiques au niveau des Ambassades du Mali. Donc, il faut chauffer le coin et en récompense de son silence, on se fait nommer au cabinet du ministre Abdel Kader Konaté, parce que celui-ci est un homme politique. Et il n’aime pas le bruit. Celui-là aussi qui vise le poste de Directeur National du Commerce et de la Concurrence, en lieu et place de Modibo Kéïta, se fera nommer. A defaut de tout cela, on trouvera un point de chute dans une Ambassade. Où, l’on ira préparer tranquillement sa retraite.

Très bon calcul, sauf que les ‘’agitateurs’’ professionnels ont oublié que celui qui a honnêtement gagné sa place ne réfléchit pas dans une boite de lait concentré d’Abidjan. Il voit toujours loin en travers. C’est pour cela, qu’Empé et Modibo Kéïta, sont là où ils sont. Tous les deux méritent la confiance des plus hautes autorités du pays. Qui leur renouvellent tout le temps leur confiance. Il ne s’agit pas seulement d’etre militant d’un parti pour mériter des postes.

Selon nos sources, la caution politique qui couvrirait les syndicalistes serait incarnée par le directeur régional du Commerce et de la Concurrence, Issa Idrissa. Précédemment directeur régional du Commerce de Sikasso, Issa Idrissa aurait été muté à Bamako dans la capitale à la demande de Modibo Kéïta, qui aurait beaucoup d’estime pour lui.

Mais, c’était mal connaître l’homme. Une fois à Bamako, l’homme serait entré dans des réseaux politiques pour tenter d’éjecter son mentor pour s’y mettre. A-t-il l’étoffe nécessaire pour occuper le poste. Absolument pas. Sinon, il n’aurait pas suivi le syndicat sur le terrain l’humiliation. Car, il n’y a pas pire humiliation pour un cadre que d’apprendre par voie de presse son ignorance des textes qu’il est censé appliquer au bonheur de ses concitoyens, dont les impôts servent à le payer.

La carence du syndicat en terme de demande de promotion des cadres était telle que la commission de médiation les a aidé à mieux formuler la partie. C’est-à-dire y mettre de la forme, pour que le « griotisme » ne soit pas très visible. Car, cela est contraire à toutes les conventions internationales relatives à la réglementation du Travail dans le monde. D’ailleurs, dans une démocratie sérieuse, dès qu’on accède à la tête du syndicat, l’on quitte son poste.

Car, l’on ne saurait être juge et partie. En terme plus simple, pour Nouhoum Sidibé et ses camarades, un cadre d’une entreprise ou d’une administration, fait partie de l’élite auprès de laquelle, les travailleurs reclament de meilleurs traitements pour non seulement améliorer les conditions de travail et de surcroit améliorer leur traitement pécuniaire qui va avec pour aspirer à mieux vivre. C’est dans ce cadre que dans les pays industrialisés comme la France, les leaders syndicaux sont à la pointe de la technologie pour meux évaluer l’impact de l’usage des machines sur la vie des travailleurs et proposer des améliorations conséquentes.

A la différence de ces leaders, l’on est moins porté sur son égo que sur la vie de ses camarades pour lesquels l’on est élu, à fortiori, s’immiser dans le pouvoir discrétionnaire des responsables politiques. Qui sont les seuls à répondre des actes (biens ou mauvais) de leurs subordonnées. Or, mis à côté, l’égoisme et la haine viserale qu’on peut nourrir contre Modibo Kéïta, à la DNCC, il y a de quoi à être fier.

Pendant plus de vingt, Modibo Kéïta a rendu à cette autre mamelle de notre économie toute sa place dans le concert des services pourvoyeurs de recettes au même titre que les Douanes, les Impôts, le Trésor, les Domaines, pour ne citer que ceux-ci. Selon nos sources, les réformes bidons par le passé avaient dépourvu la DNCC de ses prérogatives à tel point que ses cadres étaient devenus presque la risée des autres lors des réunions.

Mais, rien qu’avec la réforme du système informatique, la DNCC est devenue aujourd’hui le point d’attraction de tous les autres. Tous veulent être interconnectés au réseau informatique de la DNCC pour pouvoir voir clair dans leur potentialité de recettes. Le démantelèment d’un réseau de faux documents fiscaux a permis aux Impôts d’augmenter ses recettes.

Que dire de la réhabilitation des installations de la Division métrologie ? Avec l’aide du Minsitère du Commerce, un nouvel immeuble, équipé de matéiels de travails ultra moderne a été récemment inauguré dans la zone industrielle de Dialakorobougou. Mais, celui qui en veut à quelqu’un ne voudra jamais voir les réalisations de son ennemi. N’est-ce pas le cas, pour Nouhoum Sidibé et certains de ses camarades et leur soutiens embusqués ?.

M. A. Diakité
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