Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Dramane Dembélé rattrapé par sa mauvaise gestion des logements sociaux par IBK : Le Ministre Boubou Cissé suspend la signature des conventions avec les promoteurs immobiliers
Publié le lundi 12 decembre 2016  |  Aujourd`hui
Lancement
© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Une soixantaine de conventions annulées pour non-conformité aux clauses contractuelles

Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, vient de suspendre la signature des conventions avec les promoteurs immobiliers dans le cadre de la réalisation du programme de 50 000 logements sociaux du Président IBK. Une manière de voir très clair dans ce projet qui a été mal géré sous l’ex-ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Dramane Dembélé. Ce n’est pas tout. Une soixantaine de conventions ont été également annulées pour non-conformité aux clauses contractuelles.

Le programme de construction de 50 000 logements sociaux par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, risque d’être un fiasco. En effet, ce projet est confronté depuis quelques mois à un véritable problème. Selon nos informations, c’est ce qui explique même le départ de Dramane Dembélé à la tête du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, un département très stratégique pour le chef de l’Etat dans le cadre de sa politique de logements sociaux. Malheureusement, le Ministre Dramane Dembélé n’a pas pu voir l’intérêt de cet ambitieux programme.

L’ex-ministre Dramane Dembélé a signé des conventions avec les promoteurs immobiliers n’importe comment. Pour le programme de 2016, environ 140 conventions avaient été signées. Malheureusement, une soixantaine de ces conventions viennent d’être annulées pour non-conformité aux clauses contractuelles. En fait, selon nos informations, les signataires étaient tenus de commencer les travaux dans un délai de 3 mois. Ce qui n’a pas été le cas pour bon nombre d’entre eux. Voilà pourquoi l’actuel ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ousmane Koné, a décidé d’annuler ces conventions, qui n’arrivent pas à respecter leur engagement vis-à-vis de l’Etat. Une manière de moraliser le processus afin que le programme de 50 000 logements sociaux du Président IBK puisse être une réalité d’ici la fin de son mandat.

En fait, l’Etat à travers l’Office Malien de l’Habitat (OHM) dispose seulement de 11 milliards de Fcfa par an pour le remboursement des logements. “S’il faut s’endetter à coût de centaines de milliards de nos francs par an, comment l’Etat peut-il payer les promoteurs immobiliers en 4 ans” précise une source proche de l’Office Malien de l’Habitat.

Avant de préciser que certains promoteurs immobiliers ont eu des conventions d’un montant de près de 200 milliards de Fcfa. Compte tenu de toutes ces raisons, le ministre Ousmane Koné a décidé aussi de faire l’inventaire des logements sociaux afin de distinguer les promoteurs capables et ceux inaptes financièrement et techniquement.

Pour soutenir le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme Ousmane Koné, son homologue de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, connu par son professionnalisme et sa rigueur, a lui aussi suspendu la signature des conventions jusqu’à nouvel ordre.

En tout cas, le Ministre Ousmane Koné se bat tous les jours afin que plus de 2 000 logements sociaux puissent être attribués en début d’année. Raison est très simple : il s’agira d’éviter de petites attributions de logements. “Sinon, il y a certains logements déjà disponibles déjà. Mais nous voulons procéder à la distribution d’une quantité importante. Ce qui va épargner aux candidats des tracasseries de procédures à répétition. La démarche de moralisation du gouvernement ne vise pas à arrêter le programme des logements sociaux, mais à faire en sorte que l’Etat ne soit pas redevable de montants impossibles à payer” précise une source proche de l’OMH.

A.B. HAÏDARA
Commentaires