Traités comme du simple bétail quand il a recours aux documents administratifs maliens, la diaspora malienne de France s’est réuni ce Samedi 10 Décembre 2016 devant l’ambassade du Mali à Paris rue du cherche midi pour exprimer son ras le bol et exiger une prise en compte de ses demandes d’amélioration. En effet, depuis des années, les maliens tirent le diable par la queue dès qu’il s’agit pour eux de recourir aux documents administratifs imposés par l’administration malienne.
Depuis que la carte NINA est devenu le document indispensable pour faire une demande de tous les autres titres d’identités maliens, le désespoir s’est érigé en système pour les maliens où qu’ils se trouvent. Un business s’est greffé à la lenteur du processus.
L’état et ses représentations ne font rien pour alléger les conditions d’attributions des cartes NINA.
Ceux qui sont en possessions des fameuses cartes NINA ne parviennent pas à disposer de leurs passeports. Sans passeports, les étrangers africains vivants en France ne peuvent pas renouveler leurs titres de séjour et sont exposés à la perte de leur travail et deviennent expulsables.
D’ailleurs le Mali aurait signé une convention avec l’union européenne pour faciliter l’expulsion des maliens en situation irrégulière.
Les maliens de France ont donc le sentiment que l’état maliens à travers le consulat et l’ambassade travaillent de manière acharnée pour rendre les maliens vulnérables de sorte à ce qu’ils soient facilement expulsables.
Elijah De BLA