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Du riz pourri a l’Opam : Nango Dembélé rattrapé par son passé
Publié le mardi 13 decembre 2016  |  La Sirène
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de service au ministère du développement rural .
Bamako, le 18 janvier 2016 à la cité administrative. La salle de conférence du ministère du développement rural a servi de cadre à la cérémonie de passation de service entre le ministre sortant du développement rural Dr Bocary TRETA et les ministres entrants de l`agriculture et de l`élevage et de la pêche, respectivement Kassoum DENON et Dr Nango DEMBELE. (Photo Nango DEMBELE )
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Celui qui ne manque pas d’occasion pour scander son amitié d’avec le président Ibrahim Boubacar Kéita semble être rattrapé par son passé. Nango Dembélé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, actuel ministre de l’Elevage et de la Pèche arrivera-t-il à faire passer effondrer cette affaire au moment où le Mali s’apprête à avoir la 2ème tranche du prêt BID) à hauteur de 10 millions de dollars.
L’ex Commissaire à la Sécurité Alimentaire et son ami Salifou Bakary DIARRA, PDG de l’OPAM seraient très bientôt visés par la justice malienne en raison des pratiques frauduleuses qui auraient été faites sur la 1ère tranche du prêt BID d’un montant de 18 millions de dollars/ Un montant destiné à l’achat de 25 000 tonnes de riz local pour la constitution du Stock d’Intervention de l’Etat (SIE) en 2013/2014.
Cette situation est intervenue dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet de Développement de la résilience contre l’insécurité alimentaire » au Mali, notamment dans son volet achat de riz local pour la constitution du Stock d’Intervention de l’Etat. A hauteur de 25 000 tonnes de riz local, la Direction Générale de l’OPAM gérée par Saifou B DIARRA, en complicité avec son ami , l’ex Commissaire à la Sécurité Alimentaire (CSA), Nango DEMBELE se seraient rendus coupable de passation d’un marché douteux de gré à gré de 7 Milliards de F CFA pour l’achat du riz local sur les ressources publiques mobilisées par l’Etat auprès de la Banque Islamique de Développement (BID).
Pour exécuter le marché, la Direction générale de l’OPAM avec la complicité du CSA, en son temps dirrigé par Nango Dembélé ont abusé la Direction Générale des Marché Public (DGMP) afin de bénéficier exceptionnellement de dérogation spéciale, visant à passer des marchés douteux et non orthodoxes de gré à gré à hauteur de 7 milliards pour la reconstitution du Stock d’Intervention de l’Etat (SIE).
La stratégie mise en place consistait dans un premier temps de solliciter les services de Youssouf M TOURE, Ex PDG de l’OPAM, en le nommant DGA, cela en raison peut être de son expertise certaine dans le bradage de la sécurité alimentaire au Mali afin d’enrichir ses chefs hiérarchiques, comme il l’aurait fait à l’époque en faveur Nana Lansri HAIDARA.
Pour revenir au premier financement de la BID, malgré les différentes incohérences dans la passation des marchés, la montagne a accouché d’une souris car la commercialisation du riz local sur financement de la BID a lamentablement échoué dans la reconstitution du stock d’intervention en riz local. La direction générale en catimini a procédé à l’achat du riz pourri importé auprès d’un seul opérateur économique tout en prenant la précaution de scinder ledit marché portant sur 8 000 tonnes, de façon fictive en trois operateurs, cela en pratiquant le délit d’initié , dupliquant du coup le même coup fourré au Mali comme de lors de l’échec de l’initiative riz.
Aujourd’hui ça murmure du coté des bailleurs et le commissariat à la sécurité alimentaire sous la houlette de Oumar Ibrahim Touré risque grand. Il aura besoin d’assez d’argumentaire pour justifier une gestion qui n’est pas à son actif. Nango va-t-il être appelé pour donner plus d’information sur le dossier ? Une certitude, ces faits dans un passé recent menace gravement la continuité des activités ainsi que les emplois directs à l’OPAM. De source proche du dossier, le procureur de la commune II se serait saisi du dossier.
Affaire à suivre !
A.D
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