L’assainissement devient de plus une contrainte mondiale pour prévenir et empêcher le développement de maladies qui constituent des cas de mortalité dans notre pays.
En prélude au sommet Afrique-France, le GIE Musso Sanumaw, avec l’appui du Ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, a procédé à une journée de salubrité au Centre de Santé Communautaire de Missabougou.
GIE Musso Sanumaw est un groupement crée depuis 2013, il comptait treize (13) femmes au départ et aujourd’hui, il en est à une trentaine de femmes malgré l’âge de certaines.
Tôt ce samedi 10 Décembre 2016, ces femmes, en collaboration avec l’Association des Jeunes pour le Développement de Missabougou (AJDM), ont répondu à l’appel. C’est depuis huit heures(08) précises, qu’elles ont lancé leur activité avec des brouettes, pelles, râteaux et balais. Un GIE qui, malgré ses maigres ressources, est très actif dans le quartier.
Sa vice-présidente Madame Sidibé Mahawa Haidara a réaffirmé l’engagement de ses femmes : « les femmes de Missabougou sont laborieuses. Elles sont à faciliter et à saluer. Tous les jours quand je lance un appel, elles répondent présentes. »
C’est le Ministère qui a organisé cette activité dans son programme « gérons notre commune ». C’est un partenaire en même temps le département de tutelle. La cour, les salles et même les alentours du cscom, rien n’a été laissé. Les jeunes de l’AJDS, partenaires privilégiés de l’association, ont œuvré avec ces courageuses femmes à assainir ce lieu stratégique dont les locaux ne laissent pas indifférente la vice-présidente Madame Sidibé Mahawa Haidara : « j’ai un pincement de cœur après la visite, j’ai vu que ce cscom a besoin pas d’être pas rénové mais reconstruit parce que je vois que les locaux sont vétustes et c’est même un danger pour les malades qui viennent par là. Ça n’encourage pas la fréquentation »
Pour Adama Sidibé, président de l’AJDM, se débarrasser des ordures est une de leurs activités quotidiennes et l’appui du MPFEF est à encourager. Nous avons un Cscom avec une équipe qualifiée mais qui travaille dans des conditions difficiles.
Ils ont lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour les aider à poursuivre ce genre d’initiative afin de permettre aux populations de respirer un air pur.
Badiala Keita