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L’année 2016 : Ce que retiennent quelques maliens :
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  le Figaro du Mali
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L’année 2016 sort progressivement sa révérence, elle aura été riche en événements. Dans une série de recueillement d’opinions, nous avons savoir ce que pensent certains compatriotes de l’année 2016 au Mali, en Afrique et dans le Monde.
ABOUBACAR SIDICK FOMBA : Président Alliance Démocratique du Peuple Malien
Ce qui m’a marqué le plus, c'est le retrait de la candidature de François Hollande, c'est aussi la victoire de Donald Trump, c'est également la reconnaissance de sa défaite il s’agit de yayah Jammeh sans oublier le courage du président Macky Sall à mettre l'argent du Sénat pour un besoin d'électricité pour son pays. Si c'est un seul je choisirai le retrait de François Hollande un acte
Dr Allaye Bocoum : Pharmacien, chargé des luttes sociales au parti Sadi
Au niveau national :
L’ampleur des abus de l’administration judiciaire sur les pauvres qui continuent à perdre leurs champs, leurs maisons et des arrestations arbitraires. C’est la boulimie du RPM surtout, la composition du bureau de l'Assemblée Nationale. Le tâtonnement du gouvernement avec les élections, leur gestion par deux lois électorales mais surtout le vol à grande échelle.
Le Déguerpissement et les mensonges de Madame la gouverneure sur Oumar Mariko pour expliquer sa forfaiture. Le matraquage de la justice malienne à double vitesse de deux poids deux mesures et la confusion entretenue entre la justice militaire et civile.
Au niveau international : La perte injuste de pouvoir de Dilma Rousseff au Brésil par le fait de l’impérialisme international. La déstabilisation du Venezuela par l'oligarchie. Le début de la chute du système par l’élection de Trump, la chute de Sarkozy, la victoire de Tsirisa en Grèce contre l’UE, Le Brexit, et le renoncement de Hollande. Ce qui m'a le plus marqué c’est de retrouver les mêmes dirigeants du bureau exécutif du Pdes au temps d’ATT au BE du RPM d’IBK et surtout le nombre. Ce que je trouve positif, c'est que les journalistes commencent à laisser tranquille mon président.
Moussoudou Abiola Baby : gestionnaire
Bien l’absence du pouvoir d’état, pas seulement dans le septentrion mais au sud même. Autrement dit la faiblesse du gouvernement par sa surdité. L’insécurité galopante qui gangrène petit à petit l étendu du territoire en second lieu. Et enfin la cherté de la vie du citoyen lambda.
Ahmadou Diadié Ascofaré : Direction développement rural
C'est surtout au plan sécuritaire dans le nord et le non-retour des services financiers de ces régions qui élu domicile à Bamako. Si un fonctionnaire de Tombouctou a besoin de son bulletin de paye il faut qu'il fasse recours à Bamako où est logé le budget en cas de prise en charge des allocations de ses enfants ou la prise en charge de son statut de marié. Est-ce normal dans un Etat sérieux ou on nous dit que la décentralisation est en marche.
Bougouri Mamadou Diarra : président des jeunes um-rda
L'ancrage démocratique avec l'organisation l'élection communales, et le bouleversement de la situation géopolitique avec un renversement total de la situation des présidents. Sur le plan institutionnel, les 8 institutions de la république tournent. Un pouvoir légitime dans ses trois composantes. L'État de droit avec ce procès d’Amadou Haya et compagnons. La stabilité macro-économique avec une croissance soutenue. Les infrastructures routières commencent à pousser.
Mohamed Mamata Touré : Entrepreneur
Il y a deux événements qui m'ont beaucoup marqué au Mali en cette année 2016 : 1- la visite d'état d’IBK en France qui, au retour, a qualifié TIEBLE Drame de " Petit monsieur " et qui a fait l’objet de beaucoup de débats. 2- La maladie d’IBK évacué en France pour des soins. J'ai beaucoup apprécié la solidarité de tout le peuple malien derrière le Président. En Afrique la renonciation de certains chefs d'états à ne plus briguer un autre mandat. Dans le monde, l'élection de Trump et la courageuse décision de François Hollande qui a reconnu son échec.
Nouhoum Togola:
Les faits qui m'ont marqué en 2016, d’abord au Mali, c'est la recrudescence de l'insécurité sur le territoire en général et au nord en particulier. Ensuite les conditions de vie de nos paisibles concitoyens. En ce qui concerne le reste du monde, c'est l'élection de Trump à la magistrature suprême des États-Unis, suivi de l'acte du Président français, qui a renoncé à sa candidature. En somme c'est les quelques faits qui ne m'ont pas laissé indifférent.
Badou handane : juriste
L’an 2016 a constitué pour tout malien averti un long voyage vers une destination inconnue. Nul ne peut se prévaloir d’être dans un état républicain et démocratique car la paix et la quiétude étaient dérisoires. Cette année a été marquée par plusieurs événements avec des équations à plusieurs inconnues. Situation sécuritaire générale du pays souvent les gens ont tendance à penser que l’insécurité s’est seulement planée dans le septentrion avec ses corollaires qui ont pour nom, enlèvements de véhicules des ONG, et kidnapping, braquage des motos des commerçants dont le gagne-pain s’est conquis à pas de vitesse de leurs engins. Tombouctou est aujourd’hui asphyxié par cette situation qui a trop duré, étant déjà défavorisé par la nature avec l’enclavement. Ce nouveau phénomène de banditisme s’est instauré dans ces contrées sans défense. En longeant le long du fleuve Niger, les checkpoints sont nombreux car cette zone est devenue un sentier des bandits de grand chemin.
L’organisation des élections communales dans un pays dont les 1/3 est sous occupation. Ce devoir national et républicain se vit transformer en champ de bataille où toutes les ignominies des hommes véreux font jour. Dans un grand état où à plus d’un mois nous n’arrivons pas à avoir des résultats provisoires, l’élection a mis à nu les tricheries et mesquineries des partis politiques.
Une année marquée par une leçon de démocratie donnée dans un grand Etat comme les USA qui a vu vibrer hommes et femmes au rythme et- ferveur d’une campagne électorale intense. Le peuple américain a donné un exemple aux africain quant à la conquête du pouvoir qui doit se faire au bout d’un idéal, d’un programme et d’une ambition.
Le procès Sanogo, un événement heureux ou malheureux dont pour le peuple malien l’interrogation semble être conflictuelle. Un procès qui fait plusieurs dissidents qui pensent que ce procès ne devait pas se tenir à Sikasso. Les pro-Sanogo occupent le parterre devant la cour pour influer sur le procès et exiger la libération de Sanogo et se coaccusés. De mon analyse, c’est un devoir de vérité et de mémoire dont les parents des victimes et le peuple malien en général ont besoin. Connaissant ce pays où aucune justice digne de ce nom n’a été rendue, il me semble que l’affaire Sanogo risquerait d’être jetée aux oubliettes.
LA REDACTION
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