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Droit international humanitaire : L’indispensable nécessité de formation
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  L’Essor
La
© aBamako.com par FS
La CNDH lance la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme
La salle de conférence de la la Faculté de Droit Privé de Bamako a abrité le Mardi 6 Décembre 2016, la Cérémonie de lancement officiel de la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme. Photo: Me Mamadou I. Konaté
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Des professionnels de la justice sont réunis depuis hier pour un « séminaire sur le droit international humanitaire à l’attention du secteur judiciaire du Mali ». La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par la représentante du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mme Maïga Habibatou Maïga. C’était dans les locaux de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), en présence du directeur dudit institut Mohamed Siddad Dicko et le chef de délégation du CICR au Mali Christophe Luedi.

Co-organisé par le Comité international de la croix rouge (CICR) et l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), l’objectif général de ce séminaire est d’approfondir la connaissance des professionnels du secteur judicaire en droit international humanitaire (DIH). Echanger sur le rôle des professionnels du secteur judiciaire dans la mise en œuvre du DIH, de même que les défis auxquels ils font face dans le contexte malien, renforcer les liens entre le CICR et le secteur judiciaire sont aussi des objectifs visés par ce groupe de travail.

En devenant partie aux conventions de Genève du 12 août 1949, notre pays s’est engagé à « respecter et à faire respecter » le DIH. Lequel engagement pris au titre de l’article 1 commun aux 4 conventions de Genève du 12 août 1949, « oblige » le Mali à prendre des mesures afin que ce droit soit connu et respecté par tous, en particulier les militaires, mais aussi la population civile. L’adoption de mesures pratiques, administratives et législatives rendant l’application et le respect du DIH effectifs sont d’autres « obligations » auxquelles notre pays est astreint suite à son engagement. D’où la pertinence de cette formation à l’endroit de « ceux qui sont chargés d’appliquer la loi et qui vont ainsi permettre d’assurer un meilleur respect du DIH à travers la répression de ses violations».

Cette formation, selon Mme Maïga Habibatou Maïga, vient combler un vide à un moment opportun où il y a besoin de rechercher, poursuivre et punir conformément aux normes nationales et internationales les auteurs de graves violations de droit international humanitaire.
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