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FOCUS: Procès du général Amadou Haya Sanogo : beaucoup de bruits pour rien
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  L’Inter de Bamako
Procès
© Autre presse
Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
Bamako, le 30 novembre 2016 Ouverture du Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
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Honte à la Cour d’assises pour son sabotage délibéré du procès des militaires contres des militaires. Le président de la Cour d’assises en transfert à Sikasso était suffisamment informé de l’impréparation du procès de bérets verts contre bérets rouges. Elle voulait tout simplement rentrer dans l’histoire en tenant coûte que coûte ce procès à Sikasso.
Malheureusement, les choses auraient mal tourné. Ce qu’il faut retenir de ce procès précipité à quelques encablures de la tenue du sommet Afrique-France à Bamako, le régime IBK, voué aux gémonies, veut se faire bonne renommée en matière des droits de l’homme. Tous les Maliens patriotes savent que les ennuis du général Amadou Haya Sanogo ont débuté avec les Français et continuent par ses sbires maliens. Reste à savoir combien ce procès galvaudé a coûté au budget malien.
Presse écrite en débandade
Les mauvais traitements de certains patrons de presse pousseraient les jeunes journalistes soit à fonder leur propre organe ou à quitter la profession pour embrasser d’autres carrières. Or ce sont ces jeunes journalistes qui sont les piliers des grands journaux de la place dont ils ne tirent aucun avantage.
Interloqués par leur comportement, certains jeunes journalistes ont fondé leur propre organe. C’est pourquoi il y a récemment pléthore de titres. D’autres ont préféré définitivement quitter la profession. Comme dirait l’autre à quelque chose malheur est bon.

SOMAGEP: le château d’eau de Badalabougou sur le point de s’écrouler
Le château d’eau, construit sur la colline de Badalabougou pour ravitailler en eau potable une bonne partie des quartiers de la rive droite du fleuve Niger, est sur le point de s’effondrer. Si rien n’est entrepris pour le protéger, il va céder sous le poids des spéculateurs fonciers qui ne reculent devant rien pour empocher l’argent facile généré de la vente des espaces publics ou privés. Ils ont vendu au vu et au su des autorités et à la grande surprise de la population le domaine universitaire à des gens dits intouchables (le lycée Les Castors appartenant à la sœur de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, ISPRIC de l’époux de l’ancienne ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Les Angelots d’une dame amie à une ex-première dame, la radio Liberté de l’ami de l’ancien directeur des services de renseignements…).
Pire, l’espace qui protégeait le château d’eau contre l’érosion a été vendu, le laissant sans défense. Malgré la grille de protection de la SOMAGEP, le château est sous le point de s’écrouler. Chaque jour, une partie de cet espace est grignotée par les spéculateurs fonciers pour y construire une maison.

Concours du meilleur logo du sommet Afrique-France : IBK floué par Abdoullah, le président de la Commission d’organisation
Lancé avec tambour et trompette, le concours de meilleur article du logo du sommet Afrique-France dont notre va abriter, le 14 janvier 2017, a mis en compétition plusieurs de nos artistes. Mais au finish, la montagne a accouché d’une souris. Le visage, le prénom et le nom de celui qui a empoché les millions de nos francs ne sont jusqu’à pas connus du grand public.
Le président de la Commission d’organisation du sommet Afrique-France, Abdoullah Coulibaly, lors de la présentation du logo au chef de l’Etat, en juillet dernier, a déclaré que le gagnant a préféré garder l’anonymat. Ce n’était que de la poudre aux yeux du public malien et des autorités compétentes. Car l’heureux gagnant serait l’un des fils du président de la Commission d’organisation Abdoullah Coulibaly.
C’est pourquoi il a jugé bon de faire croire à tout le monde que l’heureux gagnant n’a pas voulu qu’on dévoile son identité. C’était pour que le président IBK ne se rende pas compte de la supercherie dont Coulibaly se serait rendu coupable. Quelle filouterie ! En tout cas, c’est la toute première fois dans l’histoire des concours de logo en République du Mali que le nom de l’heureux gagnant soit fétichisé et caché au public.
L’on se rappelle qu’en 2005, l’heureux gagnant du concours du logo du sommet Afrique-France était un agent du Palais de la culture plus connu sous le nom de Zeïdan. C’est avec plaisir que celui-ci est apparu à la télévision pour faire partager sa joie avec le public malien et cela sans d’autres formes de confidentialité.
Il faut dire ici que le président de la Commission d’organisation en la personne de Tiébilé Dramé a joué à la transparence en présentant l’heureux gagnant dudit concours à la télévision nationale.
Le concours du logo, organisé à l’occasion du cinquantenaire du Mali (1960-2010), a consacré une jeune fille l’heureuse gagnante. Celle-ci avec toute la décence requise n’a pas manqué de se présenter à la télévision pour partager sa joie avec le public. Ce sont là des exemples de transparence que Abdoullah Coulibaly aurait dû donner à l’occasion du concours du logo du sommet Afrique-France dont il est président de la Commission d’organisation. Ah, le cadre malien !
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