Le mercredi dernier, la salle de conférence de la direction des Finances et Matériels du Ministère de l’Agriculture, a abrité la 7ème session du Comité d’Orientation et de Pilotage du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM).
Par Le Pays - Il y a 10 heures 0 5
Partager sur Facebook Tweeter sur twitter
Le mercredi dernier, la salle de conférence de la direction des Finances et Matériels du Ministère de l’Agriculture, a abrité la 7ème session du Comité d’Orientation et de Pilotage du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM). C’était sous la présidence du secrétaire général du ministre de l’Agriculture, Abdoulaye Amadou, le coordinateur du PAPAM, Mamadou Coulibaly, le représentant de l’APCAM, les membres du PAPAM et des invités.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du ministre de l’agriculture dira que le gouvernement du Mali a décidé d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’amélioration des conditions de vie des Maliens par l’accroissement de la productivité agricole, à travers ses partenaires techniques et financiers. A ses dires, l’objectif du projet est d’accroitre la productivité des petits producteurs et des producteurs en agrobusiness dans les systèmes de production et dans les zones d’intervention ciblées. Elle vise aussi l’accroissement de l’utilisation des pratiques de gestion durable de la terre et de l’eau. Les activités du projet se tournent autour de trois composantes : la génération , le transfert de technologies de services aux producteurs, des infrastructures d’irrigation et des approches programmatiques et le suivi sectoriel.
‘’Malgré la crise politico-sécuritaire de 2012, le PAPAM a réalisé des résultats réconfortants et visibles en termes de superficies exploitées en grandes irrigation, en bas-fonds, en périmètres maraichers et en termes de nombre de vaches inséminées et de veaux métis nés dans les bassins laitiers. Le projet PAPAM a permis d’atteindre des résultats suivants : la réalisation de plus de 1054,08 ha de Bas-fonds, de périmètres irrigués villageois, et de périmètres maraichers dans les régions de Ségou, Sikasso, Kayes, Koulikoro et Mopti ; l’élaboration de 30 Programmes d’adaptation au changement climatiques dans trente communes ; le reboisement de plus 40ha et la protection des berges de bas-fonds contre l’érosion ; la mise en place et ou la dynamisation de 36 Commissions Foncières etc.’’, a précisé M. Abdoulaye.
Par rapport aux résultats encourageants, le projet a fait face à certaines difficultés dans sa mise en œuvre, notamment : la faible qualité de sous-projets ; l’insuffisance de suivi des sous-projets ; le retard dans la mise en œuvre des activités par certaines structures techniques partenaires du projet etc. Par ailleurs, M. Abdoulaye a déclaré que le Programme d’Exécution Technique et Financière (PETF) 2017 a été élaboré dans la perspective d’aplanir les difficultés rencontrées qui sont entre autres : le renforcement des organisations professionnelles et prestataires de service ; l’élaboration et la mise en œuvre des programmes d’adaptation au changement climatique ; la poursuite de l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds, des PPM et des PIV etc. Il a ajouté que le budget prévisionnel du PETF 2017 est estimé à 13,211 milliards de FCFA. En conclusion, il a invité les participants à mieux examiner les documents soumis pour une bonne orientation des activités du projet.