Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

3eme édition des contes de la paix : «la paix c’est une graine qu’on plante dans le cœur et qu’il faut arroser tous les jours».
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  Le Pays
Comment


Promouvoir une culturelle de paix par la création d’espaces de dialogue et de rencontre, tel est l’esprit des contes de la paix initiés par le ministère de la culture via la Direction Nationale de l’Action Culturelle(DNAC) en partenariat avec l’ambassade de la France et orange Mali. Cette édition a mobilisé ce 8 décembre 2016 au palais de la culture Amadou Hampaté BAH de nombreux jeunes venus des différents quartiers de la capitale au tour des comédiens, conteurs et autres acteurs culturels du Benin, de la France et du Mali à l’image de l’écrivain-conteur français TARTARE qui nous a livré ses impressions.

Que représente pour vous un tel espace ?



Une manifestation comme celle-ci, me parait très importante dans un contexte où le monde est en guerre un peu partout. Bien sûr les armes parlent, mais, il faut que la culture parle, il faut que l’art parle pour que le retour à la paix soit le plus rapide possible.

Pensez-vous que les jeunes soient les mieux désignés pour cette mission ?

Il n’y a pas meilleurs ambassadeurs que les jeunes pour telle tâche. On doit partager nos expériences avec eux, les convaincre de la nécessité de la paix, non pas comme une évidence, mais comme quelque chose pour laquelle on doit se battre. La paix c’est une graine qu’on plante dans le cœur et qu’il faut arroser tous les jours. On a pas toujours l’envie de paix, nous avons souvent des penchants qu’il faut domestiquer avec la parole comme un cavalier domestique son cheval.

Comment étendre le message de la paix au delà du Mali ?

C’est par le dialogue, par l’échange, par la curiosité de l’autre, etc.

Tout passe par la parole, selon ce que nous enseigne Sory KAMARA : «celui qui ne maitrise pas la parole aussi fine que la lame d’un rasoir et aussi fluide qu’un fleuve n’a pas accès à l’humanité».

Aly BOCOUM

Commentaires