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BURKINA FASO: Quand M. Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères oublie le passé de son pays
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  L’Inter de Bamako
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Au sommet de la Francophonie tenue à Madagascar, le lundi 27 novembre 2016, M. Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères du Burkina Fano, ancien correspondant de Radio France Internationale (Rfi) à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a fait cette déclaration en marge de la conférence : «Nous avons des problèmes en provenance de la frontière avec le Mali. Chaque fois, des djihadistes traversent la frontière du Mali pour attaquer le Burkina».
Des rebellions des années 1990 à celle de 2012 avec la création du MNLA, le Mali n’a jamais eu la paix du côté de son voisin burkinabè. Toutes les attaques des années 1990 de l’ancien chef rebelle du FPLA (Front populaire de libération de l’Azawad), M. Rhissa ag Sidi Mohamed, venaient du Burkina.
En 2012, avec la création du MNLA, l’ancien président du Burkina Faso, le capitaine-président Blaise Compaoré avait donné un siège à ce mouvement terroriste. Ses représentants étaient logés dans les villas du Conseil de l’Entente au compte de ses maîtres européens dont la France, la Suisse et tous les pays scandinaves qui trouvent que les Touaregs sont leurs parents de sang.
L’ancien président burkinabè a été un commis des occidentaux contre le peuple malien. Il a été choisi par la CEDEAO comme médiateur dans la crise du nord du Mali. Ce choix a été imposé par ses maîtres français qui avaient passé par leur satellite de la CEDEAO. Personne ne peut être arbitre et joueur en même temps sauf le capitaine, président Blaise, commis des pays européens et des USA en Afrique de l’Ouest.
Alpha Barry, ancien correspondant de RFI, nommé ministre après la chute de Blaise Compaoré par le mouvement «Balai Citoyen» doit regarder en arrière. Nous rappelons au ministre Barry qu’aucune rébellion ne peut agir sans une base arrière, une logistique, des moyens militaires et un ou des soutiens diplomatiques. Et toutes ces conditions sont réunies pour les terroristes du MNLA en territoire burkinabè contre son voisin, la République du Mali.
D’après l’ancien président français M. Jacques Chirac, en parlant de M. Laurent Koudou Gbagbo, «celui qui sème le vent récolte la tempête». J’avais eu à le dire dans une de mes publications en 2012, que «tous ceux qui ont eu à comploter contre la République du Mali, qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur, La Main de Dieu va les frapper, incha Allah». Où se trouvent aujourd’hui ces ennemis du Mali dont MM. Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Blaise Compaoré et son ministre des Affaires étrangères le général de gendarmerie Djibril Bassolé, etc. ?
L’histoire a montré que l’Afrique au sud du Sahara est la seule région où la France peut se balader les bras balans. C’est ce que l’ancien ministre des Affaires étrangères de Valery Giscard d’Estaing (ancien président français), M. Louis de Guirengo (qui s’est assassiné) l’avait dit : «L’Afrique est le seul continent où la France peut changer le cours de l’histoire avec cent hommes». Voilà que la France n’a pas pu changer le cours de l’histoire en Syrie. La Russie s’y est imposée contre la volonté des pays occidentaux dont les USA et la France.
La France et ses alliés européens ont imposé leur volonté au peuple malien en rafistolant une paix fictive. Mais ils ont leurs plans et Dieu a sa stratégie. Ils seront perdants, incha Allah.
Yacouba ALIOU
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