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Prétendu accord de réadmission: A qui profite la rumeur ?
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Le credo
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© aBamako.com par Androuicha
Point de presse des ministres Abdoulaye DIOP du Mali et Marie-Claude BIBEAU du Canada
Bamako, le 1er septembre 2016. A l`occasion de la visite officielle au Mali de la Ministre Canadienne du Développement International et de la Francophonie, Mme Marie-Claude BIBEAU a eu un entretien avec le ministre malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, SE Abdoulaye DIOP à l`issu duquel les deux ministres ont animé un point de presse.
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Depuis le week-end dernier, la rencontre qui a lieu entre la diplomatie malienne et hollandaise, sanctionnée par un communiqué conjoint, ne finit pas d’alimenter les rumeurs, allant jusqu’à salir l’image de notre pays sur un prétendu accord de réadmission Alors qu’en réalité, il en est rien.
Il faut préciser que la rencontre entre le ministre malien des Affaires Etrangères, Abdoulaye Diop, son collègue de la Justice et le Hollandais Gérard Albert Koenders a été un événement mal compris par certains.
D’une part, c’est la précipitation de la presse internationale qui a alimenté la polémique. D’autre part, c’est le manque de réflexe qui a poussé beaucoup d’analystes de tout genre à donner de l’ampleur à cette contre-vérité.
En effet, le Ministère des Affaires Etrangères a bel et bien communiqué pour renseigner l’opinion nationale et internationale sur les tenants et les aboutissants dans un communiqué.
Il ressort de ce communiqué ministériel qu’il ne s’agit point d’un accord, mais plutôt d’un point sur une rencontre officielle entre deux diplomaties. Notamment la diplomatie malienne et la diplomatie européenne, représentée par Albert Koenders à Bamako.
Concrètement, le communiqué qui a sanctionné la rencontre ne dispose ni de préambule, ni d’articles, encore moins de chapitres pour faire force de loi.
Il ne s’agissait donc que d’un communiqué pur et simple.
En partie, c’est aussi le retard dans l’éclaircissement par les partenaires européens qui a surtout donné du fil à retorde à nos autorités qui finiront par exiger d’une réaction objective et sans ambiguïté de la part de la diplomatie hollandaise et européenne.
Cependant, force est de reconnaitre qu’aucun accord de réadmission n’a été signé, mais qu’en fait l’irraison a beaucoup pris le dessus dans les conclusions que certains se sont précipités à tirer dans cette affaires. Sinon, il est très difficile, voire impossible dans une démocratie comme la nôtre, d’engager l’Etat dans un chemin qui n’obéit pas à ses valeurs et sa volonté populaire.
Aujourd’hui, l’on peut, en attendant une réaction des Pays-Bas et de l’Union Européenne, dire que nos autorités n’ont pas manqué dans leurs devoirs. Quelque part, il faudrait que le patriotisme prime sur l’intérêt personnel. Que seule l’humilité doit guider un citoyen d’un pays en crise.
Quoiqu’il en soit, les autorités maliennes sont formelles : aucun accord de réadmission, ni de Maliens en situation régulière ou irrégulière en Europe ne les engage. Et l’Union Européenne aura beau entretenir le flou, ça ne la grandit pas. De surcroit, un accord entre Etats et organismes, souverains, ne s’obtient pas à forceps.
En tout état de cause, ce n’est pas le Mali qui a longtemps résisté dans de tels projets va se laisser embobiner pendant cette crise. Le gouvernement l’a dit et dans les jours à venir toute la vérité sera sue.
C. Madiaré




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