Le jeudi 8 décembre 2016, entre 5 heures et 6 heures du matin, le livreur de votre journal, Le Challenger, Ousmane Cissé, a été victime d’un braquage sur la route pavée menant à la mairie d’Hamdallaye. Les bandits ont emporté sa moto de livraison, une Jakarta de couleur C1 (grise) dont le numéro de cadre est LPXCHLC5B0134978. Ce n’est pas la première fois qu’un livreur de votre journal soit braqué. Cette énième attaque porte à trois, le nombre de livreurs braqués et dépossédés de leurs motos entre 2013 et 2016.
Malgré les patrouilles, il est difficile voire impossible de circuler à moto à certaines heures dans la capitale et ses environs. En cette veille de fêtes de fin d’année, les pratiques de banditisme à grande échelle deviennent monnaie courante dont les motocyclistes sont les victimes préférées. Les autorités compétentes sont invitées à redoubler d’efforts pour assurer la libre circulation des populations dont la majeure partie se déplace à moto et à des heures tardives.
Zone aéroportuaire : des gendarmes raquetteurs !
La mesure d’interdiction des pétards et feux d’artifice en souffrance
Par mesure de précaution, le gouvernement du Mali à travers le Ministère de la Sécurité a formellement interdit l’usage des pétards et des feux d’artifice en cette veille de fin d’année. Cette mesure ne semble pas être respectée à la lettre. Car, de plus en plus, on entend des coups de pétard dans certains quartiers de Bamako tels que Kalabancoura. Incivisme ou défiance de l’autorité ? Pour une application saine de cette mesure, l’Etat doit prendre des mesures draconiennes et sévir contre les contrevenants. Aussi, la mesure doit s’étendre aux importateurs des pétards et autres artifices en interdisant purement et simplement l’importation et la vente de ces produits en cette période caractérisée par des attaques terroristes.