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Dr Choguel Maiga à l’ouverture du 5è congrès du MPR: « l’échec du Président IBK sera celui de toute notre Nation »
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Info Matin
5è
© aBamako.com par A S
5è Congrès ordinaire du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR)
Le 5è Congrès ordinaire du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) a eu lieu le 12 Décembre 2016 au Stade Modibo Keita.
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Égal à lui-même et soucieux de l’avenir et du devenir du pays, le Président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) a surpris et continue de surprendre par sa prise de position courageuse. Face à l’histoire, face aux dangers qui planent sur l’avenir de la Nation, il a invité les uns et les autres à ne pas se tromper ni de combat, ni d’adversaires encore moins de priorité, surtout à faire bloc derrière le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, afin qu’il réussisse dans la voie de la refondation et de la reconstruction de notre armée, et du Mali nouveau, pour le salut de la Nation, et ce jusqu’au terme de son mandat. C’était à l’ouverture 5e Congrès ordinaire couplé avec les 3es Assises des femmes et des jeunes du parti, samedi au Pavillon des Sports.

Au-delà de la cérémonie du triple Congrès (du parti, des femmes et des jeunes), les Assises du Mouvement patriotique pour le renouveau (RPM), qui se sont tenu les samedi et dimanche derniers, intervenaient également sous une double signification : l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (PSL) et la Déclaration des droits de l’Homme.

Le chemin parcouru
Assises des retrouvailles et la fête de la grande famille des Tigres, elles ont été l’occasion entre les instances (Bureau exécutif central et les mouvements qui sont affiliés) du parti et les délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays de se plonger dans d’intenses activités de réflexion pour évaluer le chemin parcouru et prendre des résolutions orientant les actions du parti pour les cinq prochaines années.
Voilà pourquoi, durant les deux jours de travaux, les congressistes ont planché sur le rapport sur la vie du parti qui a été présenté par le Secrétaire général avant d’être édifié sur la vie et le parcours du MPR depuis le dernier Congrès tenu en décembre 2011.
De son côté, l’honneur est revenu au président Choguel MAIGA d’entretenir les participants, dans son rapport moral, sur ce qui justifie le mot d’ordre du parti, le seul qui, à l’heure actuelle, doit être le sujet de préoccupation majeure de toute Malienne et de tout Malien : le devenir de la République du Mali.
Esquissant le contenu de ce rapport, à l’ouverture des travaux, dont l’éclat a été rehaussé par la présence de plus d’une dizaine de présidents et représentants des Partis politiques, qui ont bien voulu répondre à invitation du Tigre, le président MAIGA a fait référence à une succession d’événements auxquels notre pays a fait ou fait encore face depuis 2012 : une guerre imposée, un Coup d’État militaire, l’occupation de plus des 2/3 du territoire national, l’intervention de la Communauté Internationale, la partition de fait du Mali, la signature de l’Accord de Ouagadougou et celui issu du processus d’Alger. Des épreuves douloureuses qui ont fait que la paix et la stabilité ont cédé le pas à la crise, la plus aiguë de l’histoire du pays.

De graves menaces
Certes, le principe de l’unité et de l’intégrité de notre territoire, ainsi que la laïcité de l’État Malien ont été retenus par l’ensemble des acteurs impliqués, mais le président du MPR retient qu’en plus de ces discours rassurants, de graves menaces continuent de peser sur l’unité, l’intégrité et l’indépendance de notre pays. C’est pour toutes ces raisons que le Bureau exécutif central, a-t-il justifié, a décidé de placer les travaux du 5e congrès ordinaire du parti, le MPR, couplés avec les 3es congrès du mouvement des femmes et du mouvement des jeunes sous le signe de la « reconquête de la souveraineté nationale et la libération totale de la patrie ».
Outre la paix, la question de la sécurité a été un autre temps fort du discours remarqué et remarquable du Dr Choguel MAIGA. Face à l’histoire, face aux dangers qui planent sur l’avenir de la Nation, il a invité les uns et les autres (son propre camp ainsi les autres formations politiques) à ne pas se tromper ni de combat, ni d’adversaires, ni de priorités. Pour le président des Tigres, l’heure est aujourd’hui au resserrement des rangs et des coudes, elle exige aussi de mettre de côté les rancœurs et autres désaccords et incompréhensions avec le pouvoir en place, en vue faire bloc derrière le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, afin qu’il réussisse dans la voie de la refondation et de la reconstruction de notre armée et du Mali nouveau pour le salut de la Nation.
Loin de proposer un unanimisme de façade derrière un homme ni la renonciation aux idéaux qui fondent les différentes formations politiques, le ministre MAIGA est convaincu que le Président IBK, Président de tous les Maliens, mérite le soutien de la classe politique. A cause, justifie-t-il, du contexte difficile dans lequel il a été élu, mais surtout du fait des jeux et des enjeux géopolitiques et géostratégiques, ainsi que les risques de partition de notre pays, lesquels incitent à l’assister et à le soutenir pour qu’il n’échoue pas.
« A Dieu ne plaise, son échec éventuel ne sera pas celui de sa seule personne, mais de toute notre nation. C’est pourquoi nous devons rester à ses côtés et derrière lui pour qu’il réussisse l’œuvre de restauration et de reconstruction de l’État du Mali », a plaidé le Dr Choguel.

Résultats satisfaisants
Autres préoccupations, autres soucis partagés : la vie et l’état de santé du parti. Combattu et frappé d’ostracisme aux premières heures de création pour avoir revendiqué l’héritage de l’ancien parti unique incarné par le président Moussa Traoré, le parti du Titre a su résister aux attaques, aux brimades de ses cadres avant de se poser aujourd’hui comme une force politique incontournable. En témoignent les résultats satisfaisants engrangés lors des dernières consultations communales qui le placent dans le peloton des cinq premiers partis du paysage politique national avec 22 maires et 450 conseillers. Si ces résultats démontrent que le MPR est un parti d’envergure nationale, ils sont, a rappelé à juste titre son président, le fruit des efforts inlassables des militants, responsables et cadres du Parti, à différents échelons qui contribuent à son rayonnement. Le même hommage est adressé aux devanciers qui ont été rappelés à Dieu lesquels ont consacré une partie de leur vie à l’implantation et à l’animation du MPR.
Le pas est vite franchi pour évoquer la question de l’appartenance du parti à la majorité présidentielle ainsi que ses relations avec le pouvoir en place.

Soutien réaffirmé au président IBK
En rappelant que c’est par décision souveraine que le MPR a décidé d’apporter son soutien désintéressé au Président IBK, le ministre Choguel a réaffirmé avec conviction que cette prise de position demeure, aujourd’hui encore, celle de son parti, trois ans après qu’elle fut adoptée. Et, elle le restera tant que la Patrie ne sera pas totalement libérée.
Appréciant, avec ferveur, la décision patriotique, clairvoyante, visionnaire et hautement stratégique du Président IBK, de faire élaborer et adopter la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), et surtout d’allouer plus de 300 milliards de FCA aux secteurs de la défense et de la sécurité dans le projet de budget d’État 2017, les héritiers de Moussa TRAORE sont convaincus d’une chose : personne ne viendra libérer notre pays, assurer et garantir sa sécurité, son intégrité territoriale et son indépendance à la place de notre armée nationale et de nos dirigeants légitimes.

Par Mohamed D. DIAWARA
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