Pour son premier déplacement hors d’Europe depuis sa victoire à la primaire, François Fillon a choisi l’Afrique avec le Mali et le Niger. Le candidat de la droite à la présidentielle va rencontrer ce week-end les autorités locales et le forces françaises déployées dans la bande sahélo-saharienne.
Le déplacement est symbolique pour tout prétendant à l’Elysée : s’afficher aux côtes des troupes françaises engagées contre les jihadistes. L’occasion d’enfiler le costume de « chef de guerre ».
Le candidat de la droite à la prochaine élection présidentielle doit s’entretenir avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et rencontrer les 1 200 soldats français en mission sur place, ainsi qu’un détachement malien installé à Gao. Dernière étape à Niamey au Niger. François Fillon ira saluer les 450 hommes déployés sur la base aérienne de l’opération Barkhane.
Dans la doite ligne de François Hollande
Pour cette visite africaine, François Fillon aura droit à un voyage standard pour un homme politique. Au-delà des images, il devrait rappeler sa doctrine sur l’engagement militaire de la France en Afrique, intervenir uniquement lorsque les pays africains le demandent. Autrement dit : « ni indifférence, ni ingérence disproportionnée ».
En clair, s’il est élu à l’Elysée, François Fillon devrait rester dans la droite ligne de ce qu’a fait François Hollande jusqu’à présent au Mali et en Centrafrique.... suite de l'article sur RFI