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Assemblée Nationale : Les députés adoptent la loi des finances pour l’exercice 2017!
Publié le samedi 17 decembre 2016  |  Le Tjikan
séssion
© aBamako.com par A.S
séssion à l`AN
Bamako, le 25 février 2016 une loi a ete vote sur le Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
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C’est à l’issue d’une séance plénière tenue hier jeudi 15 décembre dans la salle Aoua Keita que les élus de la nation ont examiné, puis voté le projet de loi des finances pour l’exercice 2017 avec 104 voix pour, 24 contre et 0 abstention. Le projet de loi était défendu par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.




D’entrée de jeu, Dr Boubou Cissé dira que ce budget d’Etat a été préparé dans un contexte marqué par l’adoption récente par le Gouvernement, d’un Cadre Stratégique de Relance Economique pour le Développement Durable (CREDD) qui est le cadre de référence pour les politiques économiques, sociales et financières projetées sur la période 2016-2018. Ceci dans le but d’impulser une croissance inclusive et durable au Mali.
Selon lui, le budget 2017 ouvre la voie à l’opérationnalisation du CREDD et spécifiquement la poursuite de la mise en œuvre de la Loi de Programmation Militaire(LOPM) et l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Aussi dit-il, un accent particulier est mis sur le transfert des ressources aux collectivités à environ 30% du budget en 2018.
Les députés du groupe parlementaire VRD à l’image de ceux du groupe parlementaire ADP-Maliba-SADI se sont montrés sceptiques quand à la mise en œuvre des nombreuses recommandations (110 au total) faites par les différentes commissions de l’hémicycle.
Pour l’honorable Kalilou Ouatara, ce budget ne prend pas en compte les conditions de vie des couches les plus défavorables. D’autres comme l’honorable Amadou Thiam ont dénoncé la part du budget réservé au secteur de l’eau potable.
Seydou Diawara, président du groupe parlementaire VRD demandera au ministre de mettre l’accent sur le volet communication, car selon lui, le citoyen doit être situé sur ce qui est fait de sa contribution.
Pour sa part, Dr Boubou Cissé a rassuré les députés sur la solidité de ce budget qui, pour lui, est un budget de développement, car il soutient les orientations vers la croissance.
A en croire le ministre, les prévisions budgétaires initiales de 2017 s’élèvent à 2013.578.104.000 FCFA en recettes et 2270.647.113.000 FCFA de dépenses, soit un déficit prévisionnel de 257.069.009.000 FCFA. Pour lui, sur ce montant, 446 milliard FCFA seront destinés à la création d’emplois, 260 milliards seront alloués à la défense et 253 milliards à la sécurité. Tandis que la justice se voit octroyer 21 milliards FCFA contre 15 milliards FCFA précédemment.
A en croire le ministre Boubou Cissé, les recettes budgétaires de l’exercice 2017 s’élèvent à 2013 milliards FCFA contre 1802,046 milliards FCFA dans le budget rectifié de 2016, soit une augmentation de 211,532 milliards FCFA ou un taux de 11,74 % imputable à l’accroissement du budget général, des budgets annexes et des comptes et fonds spéciaux.
Par ailleurs, il a donné quelques précisions sur le budget spécial d’investissements.
En 2017 dit-il, les prévisions sont de 284,600 milliards FCFA contre 260,744 milliards FCFA dans le budget rectifié de 2016, soit une augmentation de 23,856 milliards FCFA ou un taux de 9,15%. Cette hausse d’après lui, s’explique par la prise en charge des projets de l’agriculture et l’équipement et des transports, les projets hydrauliques villageois et les programmes d’aménagement des infrastructures routières.
Pour le ministre Cissé, le projet de budget 2017 est ambitieux et répond aux exigences de l’heure.
Les élus de la nation ont fait quelques recommandations, notamment, la poursuite des efforts dans le cadre de la maitrise des exonérations, la relecture du décret de révision des prix de cession et barèmes des terrains du domaine privé immobilier de l’Etat et des collectivités adopté en août 2015.
C’est ainsi que le projet de loi de finances pour l’exercice 2017 a eu l’aval des députés avec 104 voix pour, 24 contre et 0 abstention.
Souleymane Birama Minta
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