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Lutte contre le trafic de drogues et autres produits prohibés : 09 kilos de cocaïne, 12 kilos de méthamphétamine, 10 tonnes de cannabis et une centaine de kilos substances psychotropes saisis par l’Office central des stupéfiants en moins de deux ans
Publié le samedi 17 decembre 2016  |  L'Espérance
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Afin de donner un coup d’accélérateur à la lutte contre les stupéfiants, un atelier de mutualisation des stratégies, de partage d’informations et des meilleures pratiques s’est déroulé du lundi au mardi dernier à l’hôtel Salam. Initié par l’Office central des stupéfiants (OCS) dirigé par le très compétent magistrat lieutenant-colonel Adama Tounkara, avec l’accompagnement de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général de brigade Salif Traoré, en présence de son homologue de la Jutsice, des droits de l’homme, Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté, du coordinateur régional de l’ONUDC, Cheick Touré, l’ensemble des services de répression (justice, gendarmerie, douane, police), les médias et la société civile. A l’issue de deux jours de travaux, les participants ont fait des recommandations fortes.

Dans son discours de bienvenue aux participants, le directeur de l’OCS, le magistrat lieutenant-colonel Adama Tounkara a rappelé que l’objectif de cet atelier est de débattre des problématiques liées aux échanges d’informations entre acteurs, à la coordination opérationnelle des activités de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, à la prévention ainsi qu’à la prise en charge des toxicodépendants en vue d’y apporter des réponses appropriées. Avant de révéler que de 2014 à nos jours, plus de 09 kilos de cocaïne, 12 kilos de méthamphétamine, 10 tonnes de cannabis et une centaine de kilogrammes de substances psychotropes, ont été saisis par les services chargés de la lutte contre la drogue. C’est pour maintenir ce cap et ébranler tous les réseaux de ravitaillement que le directeur général de l’OCS a sollicité la création d’une synergie entre les différents acteurs pour mieux faire face à la lutte contre la drogue. Il en a profité pour saluer l’ONUDC qui est, selon lui, un partenaire stratégique dont l’apport a lui permis d’organiser une tournée sous régionale du 21 novembre au 10 décembre 2016 au Nigéria, au Niger, au Sénégal, au Ghana et au Burkina Faso.

Cette introduction du DG de l’OCS permit au coordinateur régional de l’ONUDC, Cheick Touré, d’indiquer que cet atelier propose dans sa formulation une réponse de haut niveau au fléau de la drogue et rentre dans la dynamique régionale de changer la donne pour une réponse plus structurée et plus cohérente aux niveaux national, régional et global. « Le Mali, un pays phare de la CEDEAO et un membre intégral du Sahel s’inscrit ainsi dans la philosophie du Plan d’action régional de la CEDEAO mais aussi du programme Sahel pour faire face au problème grandissant du trafic de drogues, de la criminalité et de la toxicomanie en Afrique de l’ouest qui a suivi la déclaration politique des chefs d’Etat de 2008 et qui a consacré la nécessité d’une approche intégrée, cohérente et régionale » a déclaré Cheick Touré.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général de brigade Salif Traoré a fait remarquer que l’abus et le trafic illicite des drogues constituent, à travers leurs impacts négatifs sur la santé, l’économie, la sécurité et la bonne gouvernance, une menace qui nécessite une coordination des efforts de lutte tant sur le plan national, sous régional qu’international. Tout comme le DG de l’OCS, le ministre Salif Traoré a remercié et salué l’ONUDC pour son accompagnement.

A la fin des travaux, des recommandations pertinentes ont été formulées. Au nombre desquelles : faire une cartographie des acteurs de la société civile impliqués dans la lutte contre la drogue, mettre en place un système intégré de gestion des informations et des données épidémiologiques pour les activités de lutte contre la drogue au niveau national, réaliser une campagne de sensibilisation accrue sur la relation terrorisme, extrémisme violent et drogues, institutionnaliser une semaine nationale « jeunes et drogues », mettre en place un comité de suivi des recommandations de l’atelier de mutualisation des stratégies de lutte contre la drogue au Mali, entre autres.


Diakaridia YOSSI
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