On se souvient encore, il y a un an, sur les berges du fleuve Niger, s’est déporté le pays dogon. Oui, le pays dogon s’est déplacé jusqu’à Bamako, la capitale malienne, avec toute sa diversité culturelle. A travers chants, expositions, danses et rites dogons, les Bamakois ont pu savourer la richesse de la culture dogon. Après cette première édition, la commission d’organisation dudit festival, avec à sa tête M. Amassagou Douyon, vient de lancer les préparatifs de la deuxième édition qui se tiendra du 23 au 29 janvier 2017 sur la place du cinquantenaire de l’indépendance du Mali.
Lors de la première édition la population Bamakoise a été émerveillée par le programme à savoir les ‘’Em’na’’ masques dogon, la visite du village dogon avec ses différents stands d’expositions et les animations folkloriques et artistiques. Pour les participants, l’édition passée était tout simplement extraordinaire.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas a-t-on coutume de dire, cette deuxième édition qui se pointe à l’horizon n’en fera certainement pas exception. Pour preuve, au lieu de trois jours, cette deuxième édition s’étendra sur la durée d’une semaine.
Au programme, avec toujours une présentation de la richesse culturelle inépuisable du pays Dogon, les organisateurs, en plus des activités de l’édition passée, proposent au public bamakois d’autres variétés de musiques et danses traditionnelles. Ainsi le Koroba ; le Bajukan ; le « NA-GIROU GÖ » ou la danse des bergers, le « lèbè » ; la danse Peulh, Bozo ; Malinké ; Arabe et Tamasheq seront au rendez-vous pour émailler cette deuxième édition.
Les organisateurs attendent de la population de Bamako et environs une grande mobilisation pour ce grand rendez-vous de la culture dogon, l’une des cultures les plus riches et profondes du Mali où d’ailleurs beaucoup de peuples se retrouvent.
De grandes sociétés et entreprises en République du Mali, ont déjà renouvelé la confiance au village dogon et entendent comme la première édition accompagner le festival. Il s’agit entre autres du Gouvernement de la République du Mali, du TOGUNA Agro- industrie, la Fondation Orange Mali, le BRAMALI, la BMS.sa, l’Office du Niger, l’usine STONE, DOLO SERVICE, l’EDM etc.