Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des migrants, l’Association des refoulés d’Afrique centrale (Aracem) a organisé une conférence de presse vendredi à son siège sur “l’assistance et la prise en charge des migrants quels résultats ?“
Au Mali, l’Aracem œuvre pour que les refoulés soient bien traités afin de faciliter leur réinsertion ou leur transit.
Selon le secrétaire général de l’Association, Zinahad Patrice Boukar, le choix du thème de cette année n’est pas fortuit. “Il s’agit pour nous d’améliorer, de renforcer cet assistanat à travers les personnes que nous invitons et qui apportent aussi leurs idées et contributions qui nous aident beaucoup”, ajoutera-t-il.
Ouverte depuis novembre 2006, l’Aracem a n’a pas chômé en 2016. “Nous avons recueilli et orienté de janvier à novembre 494 migrants venant d’un peu partout d’Afrique dont 350 hommes, 119 femmes et 25 enfants. C’est un peu moins que l’année passée”, a affirmé le responsable de la communication de l’Aracem, Pierre Yossa.
Il a ajouté qu’avec le Sommet de La Valette, il faudrait s’attendre à l’expulsion de plusieurs migrants. “Nous aimerions que le gouvernement ne s’approche plus des accords Union européenne-Mali, parce qu’en signant ces accords ce sont des centaines de milliers de Maliens qui seront rapatriés du jour au lendemain. Or ces gens ont passé des années à travailler”,
Au-delà des refoulés, l’Aracem prend en charge depuis 2012, les déplacés du Nord de notre pays à travers des missions d’évacuation avec une évacuation médicale et un suivi psychologique des personnes affectées par les conflits.