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Évènements de Kidal : Mara seul ne sera pas poursuivi
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
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© AFP par FABIEN OFFNER
Visite de Moussa Mara à Kidal
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L’Assemblée nationale a voté ce vendredi une résolution sur les événements survenus à Kidal du 17 au 21 mai 2017 suite à la visite de Moussa Mara. Elle demande au gouvernement “l’ouverture d’une enquête judiciaire pour situer les responsabilités“.

Dans sa résolution rendue publique, le vendredi 16 décembre, l’Assemblée nationale, invite le gouvernement à ouvrir une enquête judiciaire pour situer les responsabilités dans les événements de Kidal. Adoptée à 90 voix pour, 3 voix contre et 9 abstentions, cette résolution, contrairement aux conclusions du rapport de la commission ad hoc, n’indique pas de personnes à poursuivre.



Présenté le 13 décembre, le rapport de la commission parlementaire, dans ses conclusions avait requis des poursuites judiciaires contre l’ancien Premier ministre Moussa Mara et le général Mahamane Touré, chef d’état-major de l’armée d’alors, pour leur grande responsabilité dans les événements tragiques du 21 mai 2014 à Kidal.

Mais à la surprise de tous, la commission, présidée par l’inspecteur général de la police Niamé Kéita, dans sa résolution soumise à l’approbation des élus de nation, n’impute la responsabilité des événements à personne. Elle invite le gouvernement à prendre ses responsabilités.

“A un moment on pensait qu’on pouvait indiquer des noms à poursuivre dans cette affaire. Mais nous nous sommes rendus compte que sur une quarantaine de personnes écoutées, il est très difficile pour nous de citer deux ou trois personnes dans cette affaire. C’est pourquoi dans la résolution, nous avons jugé nécessaire d’inviter le gouvernement à prendre ses responsabilités en lui demandant l’ouverture d’une enquête judiciaire. Notre mission n’est pas pour accuser quelqu’un, cela relève des juges. Aussi, nous pensons que la Haute cour de justice est compétente pour situer les responsabilités des uns et des autres”, explique Aboubacar Ba, membre de la commission ad hoc.

Difficilement, les membres de la commission ont pu convaincre leurs collègues qui réclamaient une cohérence entre le rapport et la résolution. Finalement, elle a été adoptée sans modification.

Auparavant les députés avaient voté à la quasi-unanimité contre la mise en accusation de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré.

Maliki Diallo

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