L’année 2016 est en passe de nous tourner dos. Dans moins de deux semaines nous entamerons l’année 2017 avec un problème sérieux que nous trainons : la difficile réconciliation de l’armée malienne.
A son temps le président par Intérim, le professeur Dioncounda Traore avait pris le devant pour réconcilier notre armée nationale. Du président Modibo Keita en passant par Moussa Traore jusqu’à Alpha Oumar Konaré, l’armée malienne a toujours pu se mettre au-dessus de la mêlée.
L’arrivée de ATT a favorise un comportement de type nouveau : un groupe de militaires acquis à la solde du président avec un traitement préférentiel aux dépens des hommes de rang qui font le dur du boulot. Une des raisons majeures de son départ du pouvoir, c’est justement sa gestion de l’armée.
Des hommes politiques sans vergogne qui ont su profiter de l’immaturité politique et citoyenne de Sanogo et de son équipe, ont créé et maintenu un climat de méfiance entre les militaires en demandant à quelques-uns des militaires de s’attaquer à d’autres militaires. C’est le comble de l’amateurisme.
Le procès de Sanogo et compagnons n’est pas de nature à favoriser la cohésion au sein de notre armée. Ce qui est presque une preuve manifeste de l’insuffisance d’intelligence, c’est de chercher à juger des militaires pendant que le pays peine à restaurer son intégrité territoriale.
Comment se fait-il qu’au lieu de maintenir le moral des militaires et les encourager à la reconquête complète du pays, on soit en train de tomber dans le piège de ces hommes véreux et ennemis du Mali qui maintiennent leur présence militaire au Mali ?
C’est quelle recherche de justice en voulant déstabiliser l’armée nationale ainsi? Ici c’est un appel aux autorités pour mieux réfléchir aux conséquences de leurs décisions et choix. Le chérif