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Histoire : …d’un mari martyrisé…
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  Le 26 Mars
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Maïga est employé de commerce à Bamako. Grâce à son épouse qui dispose d’un restaurant à Soninko, le couple ne manque de rien dans la famille, tant enviée par les voisins.
L’argent ne fait pas le bonheur dit-on et personne mieux que M. Maïga n’aura fait de cet adage, un sacerdoce. En effet, malgré sa grande taille (2 mètres) et son poids qui excède les 120 Kg, le pauvre M. Maïga est complètement à la merci de son épouse aussi maigre qu’une chèvre de Nara. Pour un oui, pour un non, que M.Maïga soit dans la chambre à coucher ou dans la concession entre les voisins, son épouse A T. se jette sur lui et le roue de coups de pilon. Le calvaire de l’employé de commerce qui amusait son entourage a ainsi atteint un seul si alarmant que le pauvre homme n’inspirait finalement dans la concession que pitié. C’est pourquoi, le 30 octobre dernier, les voisins du couple ont bien décidé d’apporter un coup de main au malheureux époux. Ce jour-là, M. Maïga venait de rentrer à la maison vers 18 heures quand, par inattention, il renversa un plat de riz que madame devrait aller vendre au restaurant. La méchante dame s’est alors emparée d’un bâton et l’abattait sans repis sur le crâne de son mari qui, au lieu de se défendre, tentait plutôt de se réfugier chez un voisin. C’est alors que, indigné, le propriétaire de la concession lui ordonna de se défendre. M. Maïga qui hésitait s’est enfin décidé à affronter sa femme. Celle-ci, énervée par l’audace de son mari, se jeta de nouveau sur lui. A la surprise générale des spectateurs. M. Maïga a été terrassé. C’est alors qu’il mordit son épouse au sein et l’en arracha même un petit morceau. Madame du coup se roula par terre, couverte de sang. Elle a été admise dans un centre de santé.
Quant à M. Maïga, il aurait depuis, disparu dans la nature, craignant certainement une revanche de son épouse.
Ah ! Qui disait que seules les femmes étaient martyrisées ?
… d’une brebis…
El Hadji Togola est un vieil enseignant à la retraite depuis 5 ans à Djikoroni.
Marié à 3 femmes et père de 22 enfants, El Hadji, malgré son âge (71 ans) est connu dans le quartier comme un « provocateur » de jeunes filles. Et, certains pensent même que le vieux est un peu ‘’malade’’.
L’équivoque a été levée le 2 novembre dernier.
En effet, depuis septembre 2016, El Hadj avait acheté une belle brebis qu’il soignait comme une innocente jeune fille. Rien de bizarre en cela, car les animaux, aussi ont bien besoin d’affection.
Cependant, « quelque chose » troublait les 3 femmes de l’enseignant : depuis l’arrivée de la brebis. Notre vieil enseignant dort seul dans sa chambre en compagnie de sa brebis et ne s’intéresse plus à ses épouses. Lui qui pourtant, est connu par celles-ci, comme un vrai animal lorsqu’il d’agit de ‘’certaines choses’’.
Et jusqu’en Octobre dernier, le vieux se comportait encore trop bien avec sa chère brebis. C’est pourquoi, ses trois épouses tinrent alors une petite réunion pour « analyser » la situation.
Conclusion : Les deux premières femmes décidèrent de laisser le Vieux tranquille, car, après tout, il n’y a pas de raison d’être jalouse d’une simple brebis qui d’ailleurs, se retrouvera un jour ou l’autre dans une marmite.
De plus, il suffirait (ont conclu les épouses) d’attendre quelques jours encore et de l’assommer. Ainsi, à coup sûr, l’histoire de l’animal sera terminée.
Qu’à cela ne tienne, quelques semaines après la petite réunion, la « petite » femme de El Hadji décida, d’avoir le cœur net.
C’est pourquoi, dans la nuit du 2 novembre, vers deux heures du matin, elle sortit de sa chambre et s’approcha de celle de son mari située au milieu de la cour. D’un geste instinctif, elle tira légèrement la porte (non bouclée) de la chambre et, à la faveur d’une pâle lumière qu’offrait une bougie, madame est restée stupéfaite devant le spectacle : El Hadji était entrain de « faire certaines choses » avec l’animal qui semblait en plus en être habitué.
Pendant près de 5 minutes, la pauvre dame assistait à la « mouton philie » de son mari.
Finalement, n’en pouvant plus, elle cria de toutes ses forces.
Du coup, le vieil homme affolé, a lâché sa ‘’partenaire’’ pour chercher son pantalon. Trop tard ! Toute la famille était là, devant sa chambre. Les voisins aussi.
Le linge sale n’a pu être lavé discrètement.
Humilié, le vieil enseignant a assisté le lendemain à la mise à mort de sa brebis. Et, quel gâchis ! Ni sa famille, ni les voisins n’ont mangé la viande de la pauvre brebis. Qui a plutôt été offerte à des mendiants, loin, devant une mosquée.
Allah Akbar !

… d’un chasseur de chèvres

Les chèvres sont agiles, très agiles et ne se laissent point prendre comme des moutons. Cela, D.T., boucher de son état à Sabalibougou l’a bien appris avant de devenir « chasseur de chèvres ». En effet, ce boucher bien particulier, ne va point, comme ses paires, au Garbal pour acheter des animaux a battre. Il a trouvé une solution des plus faciles et des plus rentables.
Ainsi, comme tous les autres bouchers, D.T. emmène tous les matins un animal à l’abattoir, subit les contrôles, fait abattre son animal et ensuite se rend à son stand au marché. Cependant, contrairement aux autres, D T n’achète point l’animal dont il vent la viande. Muni d’une corde, il sort tous les soirs vers 18 heures se rend dans les pâturages, regarde à gauche, à droite, piège ses proies (des chèvres) et les ramène à la maison.
Ce 1er Septembre, il fera sa dernière chasse. Il était en effet, 18h, quand, comme à l’accoutumée. D.T. s’arma de sa corde et se dirigea vers les banlieues de Sabalibougou. Il ignorait que ses victimes (des éleveurs) l’avaient repéré et l’attendaient de pied ferme. A peine était-il sur les lieux qu’il vit plusieurs chèvres. Le travail devrait être facile. D’un jeu de corde, il attrapa deux bêtes. Une belle prise ! Notre chasseur se saisit de ses proies et s’apprêtait par un chemin détourné à regagner son domicile. C’est alors qu’il a été coincé par les éleveurs qui le guettaient. Copieusement battu, il a été attaché à côté de « ses » chèvres. Décision a été prise de conduire chasseur et ‘’gibier’’ au commissariat mais, notre Tartarin a décidé d’accepter un règlement à l’amiable
C’est ainsi qu’il a remboursé le même jour la somme de 400.000 FCFA à ses victimes présentes sur les lieux.
Mais depuis combien de temps D.T. exerçait-il ce métier de boucher chasseur ? Nul ne le sait encore.
… du frère de patron et de la secrétaire
Le Directeur d’une petite entreprise à Bamako mettra du temps avant de comprendre la scène à laquelle il avait assistée le 10 mai dernier dans les locaux de son établissement.
Ce jour-là, il venait de rentrer dans le bureau de son jeune frère assurant la direction commerciale de l’entreprise quand il y trouva une des secrétaires, complètement dénudée. Ses habits étaient accrochés à une chaise et le directeur commercial, les mains sur la tête.
Explications : la jeune secrétaire soutient qu’elle était depuis un certain temps contrainte de se “comporter ainsi” avec le jeune frère du patron, qui la menaçait de figurer parmi les secrétaires à licencier (l’entreprise compte 3 secrétaires en essai).
De son côté, le directeur commercial affirme avoir cru que la jeune fille était devenue folle, ayant pénétré sans motif dans son bureau pour se déshabiller.
Qui dit vrai ?
L’on ne le sait pas encore… , mais il est bien vrai que l’entreprise envisage de mettre 2 secrétaires à la porte.

… et de colère de chat
Les vendeuses de condiments du marché de Niaréla y croient désormais fermement : le marché est bien hanté.
Et pour cause.
Le 27 août dernier, vers 8 heures du matin, alors que les vendeuses de poissons secs et de condiments déballaient leurs marchandises, un gros chat surgit et s’attaqua aux commerçantes.
Après avoir donné des coups de griffes à une dame à la joue, le gros matou mordit une autre à « certaines choses » avant de s’enfuir. Du coup, c’était la panique.
Des bidons d’huile ont été renversés, des aliments piétinés, des œufs écrasés et plusieurs balles de tissus abîmées au cours du sauve-qui-peut.
C’est seulement 30 minutes après, que le calme était revenu.
Cette petite scène qui a fait plus de peur que de mal est interprétée par certaines vendeuses de condiments comme un avertissement aux deux femmes attaquées par le chat. Elles seraient ou des infidèles ou des mangeurs de « haram ».

… d’un Don Juan…
Employé de bureau dans une entreprise privée à Bamako, D. Sow, âgé de 25 ans est domicilié à l’Hamdallaye depuis bientôt cinq ans.
Elégant et très généreux avec les jeunes filles, M. Sow est connu dans le quartier comme un célèbre Don Juan.
Ses victimes (les jeunes filles) tombent à ses pieds, chaque jour qui passe.
Violent, notre Don Juan réserve un traitement particulier à celles avec lesquelles “il en a fini” et qui continuent de le fréquenter.
Ainsi, après une belle correction à l’aide d’un fouet qu’il semble avoir acheté à cet effet, M. Sow termine toujours par jeter ses “femmes” dans la rue et, souvent, sans pagne… s’il vous plaît.
Cette humiliation que le jeune homme fait subir à ses victimes n’affecte cependant en rien, la ruée des jeunes filles vers notre employé de bureau qui s’est attiré au même moment, le mépris de nombre des ses voisins.
Le comportement sadique de M. Sow qui dure depuis quelques années a pris fin le 20 Octobre dernier, alors qu’il tentait de “corriger” une de ses amantes qu’il avait en plus, engrossée, après de fermes promesses de mariage.
La jeune fille avait eu en cette nuit du 20 octobre, la chance d’avoir entre ses dents, les lèvres du méchant Don Juan pendant que celui l’embrassait.
Le malheureux n’eut le temps de crier que, lorsque, la jeune fille lui eut complètement arraché… la lèvre supérieur.
A notre employé de bureau, il ne reste aujourd’hui, qu’un petit nez, accroché à un morceau de chair qui cache mal des dents désormais en récréation.
“Qui casse paye !”
Boubacar Sankaré
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