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Points chauds : La Minusma veut des militaires mauritaniens
Publié le mercredi 21 decembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Patrouille
© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou
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Le général danois Michael Lollesgaard a quitté son poste de commandant de la Minusma vendredi dernier. Il a accordé sa dernière interview en tant que commandant de la Minusma à nos confrères de Jeune Afrique. “Je pense que le général Kazura [son prédécesseur, Ndlr] a eu raison en disant que c’était une bonne idée d’avoir les forces mauritaniennes avec nous, moi-même je souhaite une contribution plus large de la Mauritanie. Je crois aussi qu’il est important pour l’ONU d’avoir des soldats de tous les pays de la région”, a-t-il souligné.

Cinquante-quatre soldats bleus tués en deux ans

Après deux ans de défis, dans une mission difficile, il est dur de partir, le désormais ex-commandant de la Minusma, le général danois Michael Lollesgaard, a regretté avoir “perdu 32 soldats au combat, 22 soldats pour d’autres causes. Il s’agit de ma responsabilité. J’ai eu le cœur brisé à chaque fois que j’ai dû décorer un cercueil. Cela en revanche ne me manquera pas”.

Comment les Bleus travaillent désormais avec les Famas

Avec l’armée malienne, le désormais ex-commandant de la Minusma, le général danois Michael Lollesgaard revendique avoir “établi de bons mécanismes de planification à Tombouctou et Gao, qui ont toutefois besoin d’être améliorés pour mieux endiguer l’insécurité. La stratégie consiste à ne pas être sur la même place en même temps. Si un contingent vient d’être attaqué, par exemple celui des FAMa, on va l’appuyer avec un soutien aérien. Cela va de la surveillance par drone à l’évacuation des blessés par nos hélicoptères. Nous pouvons toujours faire mieux et c’est ce que nous faisons, constamment”.

Pourquoi les ex-rebelles trainent le pied pour les patrouilles mixtes

Pour faciliter l’arrivée des forces de la CMA, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) fournit de l’essence pour convoyer les combattants. Cependant, la Coordination de l’Azawad n’a fixé aucune date pour l’acheminement de ses 200 hommes. La CMA traînerait des pieds en raison de la volonté de participation à ces patrouilles mixtes de la Coordination des mouvements et Front patriotique de résistance (CM-FPR), anciennement proches du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia). Des négociations sont en cours dans leurs rangs pour clarifier cette situation.

DIRE : attaque d’une pinasse par des individus armés non identifiés

Une pinasse en partance pour Diré a été attaquée lundi par des individus armés non identifiés. L’attaque s’est déroulée vers 23 h à la rentrée du lac Debo à Barkafila. Un jeune a été blessé au pied suite à cette attaque. Les conducteurs de pinasse demandent aux autorités administratives de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les passagers et leurs biens entre Mopti-Diré.

GAO : le corps sans vie d’un homme découvert sur une colline à Tassiga

Le corps sans vie d’un homme égorgé et âgé de 30 ans a été découvert lundi sur une colline à Tassiga dans le cercle d’Ansongo. La gendarmerie d’Ansongo a ouvert une enquête pour retrouver les auteurs.

MINUSMA : L’engagement militaire allemand au Mali critiqué à Berlin

Selon nos confrères de Deutsche Welle en Allemagne, l’engagement militaire de son pays est sous le feu des critiques. “L’armée allemande ne conduit pas des actions appropriées au Mali. L’approvisionnement en eau pour nos soldats est insuffisant. Les missions d’aides aux populations et aux militaires ne sont pas bien coordonnées”.

Ce sont les propos de Hans-Peter Bartels relatés mardi par un quotidien allemand. Selon le représentant de l’armée allemande au Parlement, l’engagement au Mali est l’engagement le plus dangereux des Nations unies.

Andreas Mehler, professeur de sciences politiques à l’Université de Fribourg, explique cela par le manque d’expériences de la Bundeswehr.

“Je crois que c’est monnaie-courante dans de telles aventures. Il arrive qu’il y ait des faillites au niveau de la logistique. Puisque l’Allemagne n’a pas assez d’expériences, on fait aussi des erreurs. Il faut donc apprendre les leçons du passé, pour éviter les mêmes erreurs”, estime l’universitaire.

M. D.
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