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Pour l’amélioration de leurs conditions de travail : Les enseignants déterminés dans leur combat
Publié le mercredi 21 decembre 2016  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Androuicha
Diner de presse du ministre de l`Education Nationale
Bamako, le 28 juin 2016 au CICB. Le ministre de l`Education Nationale, M. Barthélémy TOGO a organisé un diner de presse à l`honneur des journalistes à l`occasion de la fin de l`année
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Les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 ont organisé le lundi 19 décembre 2016, un grand meeting d’information au pavillon des sports du stade Modibo Keita pour faire le point des négociations et des différentes rencontres avec les autres partenaires de l’école. Pour la circonstance, les enseignants du fondamental et du secondaire ont massivement fait le déplacement.
Le pavillon des sports a refusé du monde. Après les mots de bienvenue, le porte-parole du collectif de syndicats, Tiémoko Dao a fait savoir que depuis un certain temps, ils sont en cessation de travail et qu’ils sont obligés de se retrouver afin d’expliquer comment se passe la situation. Suite à l’intervention du porte-parole, une note technique faisant la synthèse de la gestion des deux préavis de grève a été présenté par Amadou Coulibaly, secrétaire général du Sneb.
Ainsi, la base a été édifiée sur sept points à savoir l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant, une demande formulé par les syndicats et qui a été refusé par le gouvernement pour motif qu’une réunion ministérielle a décidé de ne plus donner de statut autonome, alors que d’autres corps disposent déjà de ce statut. En désaccord avec le gouvernement, les syndicats pensent que le statut autonome leur permet d’abord d’avoir leur grille indiciaire propre et différente de celle du statut général.
Concernant l’harmonisation de leurs salaires avec leurs homologues de la sous-région, les syndicats des enseignants du fondamentale et du secondaire sont, aussi, en désaccord avec le gouvernement. Les autorités on fait savoir aux syndicats que la situation économique actuelle du pays ne permet pas de satisfaire cette demande. Pour justifier leur revendication, les syndicats ont déclaré que le Mali étant la troisième puissance économique dans la zone UEMOA, a la possibilité de satisfaire cette demande.
Selon les syndicats, au Burkina Faso, l’avant dernier en termes de classement mais dont les enseignants bénéficient plus d’avantage que ceux de leurs confrères maliens, les indices de la catégorie A est de 494 minima et 2.504 maxima contre 360 et 920 au Mali. De même, il y a un écart au niveau des catégories B et C. En ce sens, les syndicats affirment qu’ils ont demandé à l’Etat 3.500 FCFA plafond pour la catégorie A et 2.500 FCFA pour la catégorie B comme indicatif. Avant d’ajouter plus loin que la valeur indiciaire est 375 FCFA.
Par ailleurs, les syndicats ont indiqué à leur base un autre désaccord avec le gouvernement : l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des différentes catégories. Ainsi, ils demandent que ces primes soient majorées à 100.000 FCFA pour la catégorie A, 75.000 FCFA pour la catégorie C et 50.000 FCFA pour la catégorie C.
Hormis ces revendications mentionnées dans la note technique relative aux deux préavis de grève qui font état de désaccord, les syndicats de l’éducation signataires et le gouvernement sont parvenus à signer des accords en ce qui concerne certaines revendications, notamment l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’écoles publiques, la généralisation du curriculum, les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entre en 7ème année, le respect strict des textes régissant la mutation, l’adoption du plan de carrière des enseignants, la relecture portant réglementation des examens et concours de l’éducation nationale ainsi que l’augmentation de la prime de zone.
Ousmane Baba Dramé
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