Au Niger entre Tahoua et Tegguida Ntecem, en fin de saison des pluies, les Touaregs et les Peuls Bororo conduisent leurs animaux dans des zones au sol riche en sel et couvert d’une herbe précaire pour compenser leurs carences en sodium. Ils profitent de cette «cure salée» pour se rencontrer, nouer des alliances et se marier.
Ils traitent également des problèmes communautaires qu’ils ne peuvent aborder le reste de l’année du fait de leur éparpillement sur de vastes aires de nomadisation.
C’est durant cette longue période de fêtes, qui peut durer cette longue période de fêtes, qui peut durer un mois et demi, que les jeunes gens Bororo dansent le célèbre gerewol pour séduire les jeunes filles, tandis que les Touaregs paradent avec leurs plus beaux méharis.
SAGESSE BAMBARA
«On se fait des soucis au sujet de la tombe à creuser pour un homme de haute taille, et voilà qu’il se noie dans le fleuve. Il ne faut pas appréhender des maux qui n’arriveront peut-être jamais.»
IL ECRIT :
«Les églises et les réseaux religieux sont des relais des Etats défaillants comme lieux de socialisation, d’entraide, d’éducation, de soins et de redistribution.»
Philippe Hugon