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État islamique de l’Azawad : 40 ministres, un Conseil permanent de 12 membres
Publié le mardi 29 mai 2012   |  Le Guido


Le
© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Les terroristes (MNLA et Mouvement salafiste Ançar Dine) qui sévissent au nord de notre pays, continuent leur tragi-comédie. Après l’annonce de l’indépendance de l’Azawad le 26 avril 2012, c’est la fusion entre les deux mouvements terroristes qui est intervenue le samedi, 26 mai 2012 à Gao.

Cette fusion entre le MNLA et le Mouvement salafiste Ançar Dine en dit long. Si elle n’est pas contre nature, la fusion prouve à suffisance que les deux Mouvements sont pareils, c’est-à-dire des terroristes qui volent, profanent, assassinent, violent les femmes…
Ce sont les ennemis d’hier, avec des objectifs différents, qui s’allient aujourd’hui pour créer un soi-disant Etat islamique de l’Azawad. Après plusieurs mois de négociations, les deux parties sont arrivées, pour le moment, à accorder leur violon. L’acte de création de l’Etat islamique a été signé du côté MNLA par son Secrétaire général Bilal Ag Chérif, député élu à Kidal. Pour le Mouvement salafiste Ançar Dine, c’est le chef de la tribu Abass Ould Antilla qui a paraphé le document.

Selon nos sources, c’est un Gouvernement de 40 membres qui sera mis en place. Chacune des deux parties donne 20 membres. En plus du Gouvernement du soi disant l’Etat Islamique de l’Azawad, il y a un Conseil de transition islamique de 12 personnes qui sera mis sur pieds.

Les deux parties sont convenues que le Coran et la Sunna sont la source du droit.

La fusion n’effraye pas le Médiateur

«La médiation salue toute dynamique allant vers la cohésion entre les différents Mouvements armés, l’essentiel étant que ce groupe (choisisse) l’option d’une solution négociée au conflit», a indiqué le Ministre burkinabé dont le pays conduit la médiation au nom de l’Afrique de l’Ouest. maliweb.net. «En plus de cette cohésion, la médiation souhaite que non seulement (les groupes fusionnés) aillent vers la solution négociée, mais qu’ils préservent l’intégrité territoriale du Mali et qu’ils abandonnent la terreur et le terrorisme comme moyens d’action», a-t-il poursuivi.

«Il est toujours mieux d’avoir à négocier avec un seul groupe qu’avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés», a ajouté M. Bassolé. «Maintenant qu’ils sont ensemble, j’imagine qu’ils ont aussi une plate-forme de revendications commune qui pourrait nous aider à avancer dans les discussions ».

Avec la fusion des deux groupes, la Communauté internationale doit appuyer le Mali et la CEDEAO pour lutter contre ces terroristes.

Ahmadou MAÏGA

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