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Abdrahamane Sylla : le malheureux ministre «fassodengnouma»
Publié le jeudi 22 decembre 2016  |  Le Reporter
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre Abdoulaye Diop
Bamako le 19 décembre 2016 le ministre a tenu une Conference de presse sur l`accord de réadmission avec l`UE a Koulouba
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Le ministre des Maliens de l’extérieur a eu la plus grande occasion pour se taire, surtout après les sorties manquées du diplomate de rupture Abdoulaye Diop et du Talibé porte-parole du gouvernement Mountaga Tall. Mais le malheureux Sylla a préféré rajouter de l’huile sur le feu.
Sa sortie en langues nationales bamankan et sarakolé, et en français, a eu pour seul bénéfice une plus grande confusion dans la tête des Maliens. Abdrahamane Sylla altère la vérité, quand il affirme être à la base du Sommet de la Valette, pour avoir fait les termes de référence.
Selon ce sous-ministre d’Abdoulaye Diop, des Maliens veulent «brûler le pays». L’improductif ministre a osé qualifier les Maliens de «fassodendiougou- ceux qui agissent contre les intérêts de leur pays». C’est une insulte à l’endroit de ceux qui ne sont pas du même avis que lui. Monsieur, l’inculte ministre, vous n’avez pas le droit d’insulter des Maliens. Et puis, un tel acte ne grandit pas un responsable de votre trame.
Tout comme vous, ils ont le droit d’avoir leur opinion. Monsieur le ministre, le mensonge ne saurait éternellement résister à la vérité. Vous affirmez être allé partout où les Maliens ont eu des problèmes. Des Maliens ont été maltraités en Algérie, où étiez-vous ? Le gouvernement malien ne s’est pas, jusqu’à présent, prononcé à propos de cette situation. Des Maliens sont en prison en Guinée Équatoriale, M. Sylla, qu’avez-vous fait ?
Quand vous dites que c’est sous IBK que les Maliens de l’extérieur ont été bien traités, vous oubliez certainement ceux qui sont en prison au Gabon, en Angola, en Guinée Equatoriale, en Mauritanie, et les victimes de la récente répression en Algérie. Où étiez-vous, quand les 266 Maliens refoulés d’Algérie et 9 de la Guinée Equatoriale sont arrivés à Bamako ?
Monsieur le ministre, on dit souvent : «A beau mentir qui vient de loin», or, vous êtes parmi nous. Abdoulaye Bah de Paris, ce Malien de l’extérieur, semble vous comprendre : «c’est normal qu’il parle comme il défend son pain au détriment de je ne sais quoi... pour rester poli, je ne dis rien...». Alors, Sieur Sylla, dites quelque chose qui puisse un tantinet ressembler à la vérité !
Békaye DEMBELE

Dites à M. le ministre, merci pour ces éclaircissements, mais qu’il explique juste le contenu du communiqué conjoint en bambara et surtout nous dire quel est l’objectif de ce communiqué. En plus, les Maliens veulent tous la paix et surtout la stabilité dans le pays. C’est d’ailleurs pourquoi il faut très tôt agir sur tout ce qui peut envenimer une situation délétère par le fait d’une succession de comportements, et d’événements. S’il les a oubliés, on peut l’aider au rappel : l’embourgeoisement de nos gouvernants (dépenses de prestige) ; détournements excessifs sur les facturations ; les déguerpissements sauvages ; la soumission de l’appareil de l’État à la volonté des Occidentaux contre la volonté populaire ; l’insécurité constante ; le prix du carburant qui n’a jamais baissé depuis un baril à 120 dollars jusqu’à 50 dollars depuis au moins trois ans ; la poussée familiale dans les affaires de l’État et son implication dans toutes les affaires ; la boulimie du Rpm sur les institutions, l’administration ; le trucage à tous les niveaux sur les élections à un degré jamais atteint au Mali ; la détérioration du niveau de vie au point de frôler le d’espoir pour 99% des maliens.
Mais, pire que tout ça ,l’arrogance et le mépris de tous ceux qui refusent la compromission par des princes du jour qui hier ne pouvaient même pas intimider des poulets et qui profitent de leurs positions politiques pour se moquer des autres Maliens, en prenant les biens mobiliers et immobiliers publics pour des biens personnels, détruisant ainsi le sens même des rapports gouvernants-gouvernés. Alors, M. le ministre, le jour où tous ces problèmes trouveront une solution, vous n’aurez aucun «Djougou», car pour vous tous ceux qui osent lever le petit doigt pour contredire le roi ou le prince du jour sont des méchants menteurs. Alors, au peuple le jugement !!!
Dr. Allaye BOCOUM
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