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Bert Koenders, le seul responsable de la désinformation
Publié le jeudi 22 decembre 2016  |  La lettre du Mali
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© aBamako.com par A S
Visite du Ministre des Affaires Etrangères des Pays Bas, Bert Koenders
Visite du Ministre des Affaires Etrangères des Pays Bas, Bert Koenders, le 14 Avril 2016
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Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, a mis dos à dos le peuple malien et les autorités de notre pays à la suite de sa visite au Mali, le 11 décembre dernier. A son retour dans son pays, M. Koenders a distillé la mauvaise information, faisant croire à l’obtention d’un accord global avec le Mali sur la migration irrégulière. Que nenni! Depuis lors, la polémique s’est instaurée entre les pouvoirs publics et la population. Cela a occasionné une crise de confiance entre les autorités maliennes et le peuple. Pourquoi Koenders a-t-il distillé cette désinformation ? Dans quel intérêt ? On se rappelle déjà que, alors chef de la Minusma, Bert Koenders avait eu maille à aller avec les autorités de notre pays. On lui soupçonnait une proximité avec les séparatistes du Mnla, mais surtout son manque de fermeté envers ces derniers. A-t-il recommencé à comploter contre le Mali ?

MAIRIE DE LA COMMUNE VI: Le nouveau maire URD prend fonction
Après douze ans de gestion « sans partage » à la tête de la mairie de la commune VI du district de Bamako, l’ADEMA passe le témoin à son ennemi juré, l’URD. Fin de règne donc pour l’ancien maire ADEMA, Souleymane Dagnon, qui a fait plusieurs mandats successifs à la tête de la mairie de la commune VI.
Considéré comme un outsider, le porte-étendard du parti de la poignée de mains, Alou Coulibaly, s’est hissé au-dessus de ses adversaires à l’issue des élections municipales du 20 novembre 2016. Investi nouveau maire de la commune VI, Alou Coulibaly s’est engagé à assumer cette lourde responsabilité dans le respect des lois de la République.
Pour ce faire, il a prôné une gestion collective, tout en invitant ses collègues conseillers à l’unisson : «Tous les agents municipaux seront respectés, écoutés et associés pour servir la commune avec loyauté et discipline. Je ne manifesterai aucun sectarisme et je serai le maire de tous, car du consensus le plus large, naîtront des décisions plus fortes et adaptées aux réels besoins à satisfaire. Aucune chasse aux sorcières, ni aucune pression ni aucune intimidation ne guideront nos pas », a-t-il rassuré.
Le nouveau patron du conseil municipal de la commune VI, en plaçant son mandat sous le signe de « l’action commune de l’ensemble du personnel du conseil communal et principalement le bureau communal », focalisera ses actions prioritaires sur l’assainissement, l’éducation. Le renforcement des acquis enregistrés par ses prédécesseurs constitue la clé de voûte de son action.

GESTION DE LA COMMUNE VI: Le RPM se démarque ?
En commune VI du district de Bamako, le Rassemblement Pour le Mali, RPM, est sorti 2ème des élections municipales avec 7 conseillers sur les 45 qui composent le conseil. Mais force est de constater qu’à l’issue des travaux d’investiture du nouveau maire de la commune, le parti présidentiel est absent dans le bureau communal. En plus, le parti n’a pas signé la plateforme relative à la gestion de la commune.
Seuls sept partis dont l’URD, MPR, ADEMA, ont signé cette convention. Faut-il comprendre que le RPM se démarque de la gestion de la commune ? Ou s’est-il fait écarter ? Dans tous les cas, la question mérite d’être posée. Toutefois, le nouveau locataire de la mairie, le jeune Alou Coulibaly de l’URD, dans sa vision politique, tend la main aux tisserands. Il appartient à Baba Sanou et ses compagnons du RPM d’accepter l’alternance. En se démarquant de cette manière, le RPM s’isole, et cela au détriment des intérêts du parti qui prépare déjà 2018. Cette prise de position aura certainement des conséquences négatives sur la performance du parti lors de la future présidentielle pour la simple raison que les militants ne seront pas au rendez-vous à hauteur de souhait.

PIERRE YOSSA, MEMBRE DE L’ARACEM: « L’Algérie est le pays le plus raciste au monde »
En prélude à la journée des migrants, célébrée chaque 18 décembre à travers le monde, l’Association des refoulés de l’Afrique centrale au Mali (ARACEM), a organisé le vendredi dernier, à son siège, une conférence de presse pour fustiger le comportement de l’Etat algérien sur ses méthodes de rapatriement.
L’occasion a également mise à profit pour faire le bilan des activités menées. La conférence a été animée par Pierre Yossa, secrétaire à la communication de l’association, en présence de certains rapatriés. Le thème de cette année était : « assistance et prise en charge des migrants, quels résultats ? ».
D’entrée de jeu, M. Yossa a fustigé le traitement inhumain infligé par l’Algérie aux migrants noirs. « L’Algérie est le pays le plus raciste au monde. Ce pays a une haine envers les migrants noirs. Les ressortissants de l’Afrique centrale sont coincés à Tamanrasset et dans des conditions inhumaines », a-t-il souligné.
Pour lui, la migration est un phénomène naturel, historique et culturel. A ses dires, les migrants africains quittent leurs pays à cause des guerres, des catastrophes naturelles, et le manque d’emploi. Ces dix dernières années ont entrainé une forte migration vers l’Europe. «L’Europe veut utiliser les pays africains comme police de l’Europe. Le sommet de la Valette a réduit le nombre de migrants. Il y a 102 passeurs qui ont été arrêtés, 95 véhicules saisis et 45 mille migrants rapatriés par l’OIM », a-t-il rappelé.
Il dira ensuite que le Mali doit s’éloigner de l’accord de réadmission. Il a déploré que le Mali, un pays de départ et de transit, soit aujourd’hui un pays de blocage des migrants.
Pour finir, il dira qu’au titre de l’année 2016, l’ARACEM a hébergé 494 migrants (350 hommes, 119 femmes et 25 enfants).
Rassemblés par la rédaction
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