C’est sous le thème, «levons les barrières à l’accès au dépistage et au traitement du VIH-Sida» que l’Association de Recherche, de Communication et d’Accompagnement à Domicile de personnes vivant avec le VIH/Sida (ARCAD Sida) a organisé, le vendredi 16 décembre 2016 une journée portes-ouvertes sur le dépistage et le traitement des malades du Sida dans les locaux du Centre d’écoute, de soins d’animation et de conseil (CESAC).
De 1994 à 2016, cela vingt un ans que l’ARCAD-Sida est engagé dans une lutte sans répit contre le VIH-Sida. Et elle a organisé une journée de dépistage et de traitement des malades du sida.
Cette journée qui se tient dans le cadre du lancement de la 3e semaine du mois de lutte contre le VIH/Sida, a regroupé les partenaires, les responsables des structures concernées et les personnes vivant avec le VIH.
Lors de son intervention, le Secrétaire exécutif du Programme national de lutte contre le VIH/Sida (PNLS) au Mali, Malick Sène, a déclaré que cette journée est une opportunité pour les personnes de se faire dépister et traiter. Il dira que les acteurs d’Arcad-Sida ne ménagent aucun effort pour soulager, guérir, consoler et réconforter toutes les personnes qui franchissent la porte du CESAC. Cependant, cette journée a aussi été mise à profit par les malades pour faire des témoignages sur les difficultés que rencontraient les acteurs de la lutte contre le VIH au début de l’Association qui sont, entre autres, le manque de moyens, l’accès difficile aux traitements pour les personnes affectées ainsi que leur stigmatisation.
En brossant le bilan des années de lutte de son association contre le VIH-Sida, la Directrice générale d’Arcad/Sida, Dr Dembélé Bintou Kéita, a expliqué que l’objectif qu’elle s’était fixé a été largement atteint. Elle a remercié également les personnes qui ont déployé des efforts considérables pour l’atteinte de cet objectif.
Selon Dr Dembélé Bintou Kéita, le centre est passé de 3 sites à plus de 17 sites de traitements actuellement et de 4 000 patients traités au départ, maintenant ils sont à plus de 15 000. Par ailleurs, elle s’est réjouie de l’implication de la jeune génération dans ce combat à travers son engagement dans la lutte et la prévention du VIH/Sida.
En tout cas, cette journée a permis à beaucoup de personnes de connaitre leur statut sérologique et à beaucoup de malades de se faire traiter.
Aliou Touré