Chez nos confrères de Burkina 24, le chef d’état-major général des armées, le général Pingrenoma Zagré, a annoncé qu’à la lumière des dernières pertes subies par les forces armées burkinabè, la question de “ce qu’il faut faire” ne se pose plus. Elle allie la difficulté d’acquisition de renseignements auprès des populations et de l’acquisition de moyens de mobilités “appropriés” pour intervenir et intercepter l’ennemi qui tire profit de la zone qu’il maîtrise pour disparaitre après chaque attaque.
Le lendemain de l’attaque de Nassoumbou, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de retour d’Abuja où il a pris part au sommet de la Cédéao avait indiqué qu’”aucun article juridique” ne mettra à mal la collaboration des pays du G5 Sahel pour venir à bout du terrorisme. “Dans le cadre du G5 Sahel, des réunions périodiques ont déjà mis en évidence la nécessité d’élaborer des accords pour autoriser le droit de poursuite de part et d’autre des frontières”, informe le général Zagré.
Une procédure qui devrait s’accélérer pour faire place à un accord inter-Etats dès janvier 2017. Ce qui devrait aboutir à une prise de décision du comité ministériel “afin que le droit de poursuite soit une réalité”. Combinée à l’échange permanent d’informations, la procédure devrait permettre aux trois pays du G5 que sont le Niger, le Mali et le Burkina d’anticiper et de s’épauler mutuellement en cas d’attaques pour mettre la main sur les assaillants.