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Onze militaires tués dans une attaque terroriste : Le Burkina Faso dans l’œil du cyclone
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Nouveau Réveil
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© AFP par AHMED OUOBA
Hommage aux douze soldats tués dans une attaque terroriste
Les funérailles de douze soldats burkinabé tués le 16 décembre dans une attaque terroriste à Nassoumbou.
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Le détachement, objet de l’attaque, fait partie du Groupement des forces armées anti terroristes (GFAT), un bataillon de plus de 600 hommes déployés fin janvier 2013 dans le nord du Burkina Faso.




Onze militaires burkinabè ont été tués samedi matin dans une attaque terroriste présumée contre un détachement de l’armée burkinabè basé à Nassoumbou au nord du pays, à 70 km de la frontière malienne, a annoncé le haut commissaire de la province du Soum, Mohamed Dah. «Nous avons un très mauvais bilan.Nous avons perdu onze de nos hommes dans l’attaque de ce matin à Nassoumbou», qui constitue «la plus grosse attaque terroriste jamais perpétrée» contre l’armée, a déclaré M. Dah.
Deux soldats sont encore «injoignables», a indiqué ce haut responsable administratif local, signifiant qu’ils sont portés disparus. Parmi les onze tués, dix sont des militaires et un est un gendarme. «C’est une attaque terroriste. Ils étaient une quarantaine à bord de véhicules pick-up et de nombreuses motos. Ils étaient lourdement armés avec des fusils kalachnikov et des lance-roquettes. Ils ont tiré sur les hangars, les tentes et brûlé certains véhicules», a indiqué M. Dah. Ouagadougou a dépêché un «renfort sur place. Nous avons lancé la chasse et un bilan plus précis vous sera bientôt fourni par les services habilités», a informé une source sécuritaire.
Dans un communiqué, l’état-major a lui aussi confirmé qu’«au matin du 16 décembre vers 5h, une quarantaine d’individus non identifiés, lourdement armés, ont attaqué le poste militaire de Nassoumbou, localité située à 45 km au nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne».
Le détachement, objet de l’attaque, fait partie du Groupement des forces armées antiterroristes (GFAT), un bataillon de plus de 600 hommes déployés fin janvier 2013.
C’est la deuxième attaque directe à laquelle l’armée burkinabè est confrontée. Le nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques terroristes régulières depuis le premier trimestre 2015. Longtemps préservé, le Burkina Faso est entré, depuis avril 2015, dans un cycle d’enlèvements et d’attaques islamistes. Les attaques sont surtout concentrées dans le Nord, mais le 15 janvier dernier un commando de trois assaillants a tué 30 personnes et fait 71 blessés dans le centre de Ouagadougou.
Arouna Traoré
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