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Difficile collaboration à la CCIM : Divorce entre le président Youssouf Bathily et son premier vice-président Mamadou Tiéni Konaté
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Nouveau Réveil
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© aBamako.com par A.S
Election à la CCIM
Bamako, le 14 septembre 2015 Youssouf Bathily a été élu président de la CICIM
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C’est sans appel : le climat s’est détérioré entre les deux hommes forts de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) après l’acceptation de la main tendue du président Youssouf Bathily à son prédécesseur Mamadou Tiéni Konaté, devenu premier vice-président de la CCIM. La gestion patrimoniale des affaires de la CCIM par Youssouf Bathily, a jeté le froid dans le dos de ce duo que l’on croyait, jusque-là, inséparable. Et ce, en dépit de tous les deals concoctés pendant les élections consulaires de la CCIM.
Au vue de cette situation, beaucoup d’opérateurs économiques se demandent si réellement le président de la CCIM, Youssouf Bathily est vraiment la première personnalité de l’Assemblée consulaire du Mali, eu égard au divorce entre lui et son premier vice président. Et quoiqu’il en coûte, cette situation en dit long sur la coalition qui l’a pourtant permis de gravir les marches de la chambre consulaire du Mali.
Quant à Mamadou Tiéni Konaté, premier vice président de la CCIM, qu’est ce que le président de l’Assemblée consulaire du Mali, Youssouf Bathily, a bien puis lui faire pour que ce dernier puisse le haïr voir détesté à ce point ? La divergence de point de vue à disloquer la bonne entente entre ces deux chefs qui ne s’adresse plus la parole. Et l’on attend de savoir qui l’emportera au finish. Depuis, Mamadou Tiéni Konaté, premier vice président de la CCIM ne participe plus aux rencontres du bureau consulaire. Au point que les deux hommes ne se pipent plus mots.
Décidemment, le Président de la CCIM, Youssouf Bathily n’a pas su saisir la perche que lui a tendue son prédécesseur, Mamadou Tiéni Konaté, actuel premier vice président de la CCIM. Ce qui a de facto déclenché une crise entre les deux hommes. Désormais, le divorce est consommé. Et peu de gens croient encore à une normalisation de la situation.
Malheureusement, le président de la CCIM l’aurait lui-même voulu. Il a désormais le dos au mûr. Il va devoir assumer tout seul sa gestion, et en la matière l’homme ne manque pas de stratégies et de jugeote. Jouissant des privilèges de son ministre, il a encore une lourde artillerie à son avantage pour que son bilan puisse avoir la côte pour gravir un second mandat.
Mais c’est mal connaître son prédécesseur et non moins actuel premier vice président de la CCIM. Mamadou Tiéni Konaté est capable de faire tout chambouler, car très rusé. Depuis cette dernière rencontre avec le président de la CCIM, et au sortir de cette rencontre, le premier vice président de la CCIM, M. Konaté, a compris que son président, le locataire de la CCIM, voulait taper dans son dos. Et de facto, il a commencé à actionner ses pions.
Selon nos sources, le président de la CCIM ne fait pas dans la dentelle pour multiplier les coups de fil et les rencontres. Contrairement, à ce qui se claironne sur tous les toits, il ne s’agit pas pour les deux hommes de distraire le peuple. Loin de là. Ils veulent, chacun de son côté, montrer à suffisance leur relation et poids politique.
Pour le premier vice président de la CCIM, le président de la CCIM n’incarne plus l’espoir des opérateurs économiques et il faut à tout prix l’empêcher de mettre les affaires commerciales en péril. C’est en effet la leçon qu’il convient de tirer de la lutte que mène le premier vice président de la CCIM, Mamadou Tiéni Konaté, contre le président de l’Assemblée consulaire du Mali. Mais pour Konaté, le président de la CCIM semble oublier que le pouvoir à une fin et on ne joue pas non plus avec les intérêts du peuple.
Et si les affaires devraient être en danger c’est bien sous le règne de Bathily. Ce qui envenime aujourd’hui les relations entre le président de la CCIM et aussi les opérateurs économiques qui l’ont porté aux affaires, car là aussi il se joue le jeu de double langage. Ceci est malheureusement doublé d’une campagne d’intoxication de l’opinion publique dans laquelle excellent certains collaborateurs des deux présidents.
Tous ses actes sont calculés et arborent souvent un caractère déstabilisateur. Diviser pour régner en toute quiétude est le leitmotiv du président Youssouf Bathily. Quant à Mamadou Tiéni Konaté il a toujours joué à un jeu trouble. De façon méthodique, à voir l’agissement de ces deux, l’on peut aisément comprendre qu’ils veulent une fois encore rendre les affaires dures pour les opérateurs économiques.
C’est fort de cela que des opérations de charmes à l’instar de l’octroi de microcrédits, de gestes sociaux à des gens qui n’en n’ont même pas besoin percent l’écran de la télé malienne, juste pour vouloir imposer ses méthodes à Mamadou Tiéni Konaté. Konaté, lui, compte sur son carnet d’adresse et en tant que ex président de la CCIM et actuel premier vice président de la CCIM, surtout à l’ère du renouveau économique, joue bien en sa faveur. C’est aussi le cas de ces marches artificielles et de ces tournées de remerciement qui ont ravi la vedette aux activités génératrices de revenu et à la conduite de l’action économique.
Le débauchage, l’arme fatale
Pour parachever leurs œuvres de charme, en plus de fragiliser les groupements de commerçants, les deux chefs se sont lancés chacun de son côté à débaucher les militants des commerçants détaillants pour que ces derniers puissent bien véhiculer leur message et devenir leur disciple, afin de prêcher la bonne nouvelle. Et le constat est visible déjà sur le terrain. Une nouvelle preuve de la déstabilisation des opérateurs économiques est ainsi établie.
Elle est malheureusement recouverte de double langage puisqu’au même moment où on déstabilise, ils engagent un semblant de négociation avec eux. Osons croire que les leaders des groupements d’opérateurs économiques ne tomberont pas dans leur piège. Mais cette lutte entre les deux mentors s’annoncent rudes et le peuple en bon observateur, suit de près toute cette comédie et au moment opportun, il sera quoi dire et faire ! Vivra Vera!
Jean Pierre James
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