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Concours direct d’entrée à la Fonction publique : Le Marathon a débuté
Publié le mardi 27 decembre 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Concours d`entrée à la fonction publique
Le gouvernement du a organisé le 24 Décembre 2016 le concours direct d`entrée à la fonction publique.
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Les épreuves mettent en compétition, jusqu’au 30 décembre, 31 768 candidats pour 827 places à pourvoir

C’est à 8 heures 02 mn que le véhicule du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Mme Diarra Raki Talla, a franchi l’entrée principale du Lycée Ba Aminata Diallo (LBAD). Elle venait lancer, le samedi 24 décembre, le concours direct d’entrée à la Fonction publique de l’Etat au titre de 2016. Ce test met en compétition, jusqu’au 30 décembre prochain, 31 768 candidats de nationalité malienne, pour 827 places à pourvoir. Sur place, le chef du département est accueilli par le directeur du Centre national des concours de la fonction publique, Mahamoudou Tapha.
Dans cette cour immense reboisée tel un arboretum règne un calme plat. Les candidats sont en classe. Ils attendent les sujets des épreuves techniques. Des hommes en uniforme font la ronde entre les allées séparant les salles de classe. La sirène d’alarme sonnait, annonçant ainsi l’heure de démarrage des premières épreuves, quand la délégation se dirigeait vers la salle n° 6. Là, étaient présents des techniciens supérieurs d’agriculture et du génie rural. Les uns émargeaient la liste de présence. Les autres remplissaient l’entête de la feuille d’examen.
Mme Diarra a ouvert une enveloppe contenant des sujets, le temps d’une courte invitation des candidats au calme et à la sérénité. « J’ouvre solennellement et officiellement les épreuves du concours direct de recrutement dans la fonction publique de l’Etat au titre de 2016 », enchaîne le ministre du Travail. Qui a profité de cet instant solennel pour souhaiter une très bonne chance à tous les candidats, avant de visiter les salles n° 4 et 2 où concourent des agents des eaux et forêts.
S’adressant à la presse, juste après cette courte visite, elle a rappelé qu’ils sont 31 768 candidats cette année dont 10 842 femmes et 78 handicapés, pour 827 postes à pourvoir. 5% de ce quota sont accordés aux handicapés, conformément aux recommandations du Bureau international du travail (BIT), a indiqué le ministre du Travail. Elle a, par ailleurs, précisé que leur admission se fera par ordre de mérite jusqu’à épuisement de ce pourcentage, en ajoutant que les centres de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao ont aussi commencé les épreuves au moment où elle parlait.
La loi relative à la promotion du genre aux postes nominatifs et électifs est-elle applicable à ces concours ? « Un concours reste un concours. Toutes les femmes resteront d’accord avec moi que nous devons faire prévaloir nos compétences au même titre que les hommes et sans complexe », répond-elle, en rassurant que seuls les meilleurs seront récompensés. « Ces concours se passent dans la plus grande transparence. Toutes les dispositions sont prises pour en assurer la sécurité », rassure Mme Diarra. Revenant aux femmes, elle révèle que l’élaboration d’une politique, visant non pas à les privilégier, mais à les positionner, est en cours.
S’exprimant, à son tour, sur le cas de candidats (moins de six constatés) ne disposant pas de pièces d’identification nationale (cartes d’identité ou du NINA et le passeport), M. Mahamoudou Tapha a objecté que l’accès à la salle est subordonné à la présentation de l’une de ces pièces. Il a précisé que les critères d’accès et d’exclusion de la salle de concours sont consignés dans le communiqué d’ouverture, diffusé il y a plus de deux mois. Comme pour dire qu’il n’y a aucune alternative possible à ce genre de manquement.
Trois heures après le démarrage des épreuves techniques, à 11 heures, les candidats étaient sortis des salles. La cour grouillait de monde. Des candidates allaitaient leurs nourrissons. Nous avons profité de cette courte récréation, en attendant le début des épreuves de culture générale, pour recueillir quelques impressions sur les sujets des différentes spécialités.
Technicienne supérieure d’agriculture, Aminata Soumaré, a révélé que le sujet a porté sur la définition et les procédures manuelle de faire la non délivrance. Interrogée, cette candidate âgée d’une trentaine d’année confirme : « L’épreuve technique était abordable. Les sujets étaient à notre portée. Nous les avons étudiés en classe, lors de notre cursus universitaire ». Djakaridja Traoré est ingénieur des eaux et forêts. Ce diplômé de l’Institut polytechnique rural de Katibougou (IPR) soutient aussi que l’épreuve technique qui portait sur le changement climatique était à sa portée.
Sur les 31 768 candidats inscrits à travers le pays, 21 525 le sont à Bamako. Ils sont 1 062 inscrits à Kayes, 4 077 à Sikasso, 2 692 à Ségou, 1 822 à Mopti et 590 à Gao. Dans l’organisation matérielle de ce concours, le Centre national des concours de la fonction publique est appuyé par les associations pour la défense des jeunes diplômés, des diplômés et demandeurs d’emplois, et le Mouvement des jeunes contre le chômage.
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