L’Union pour la paix et la stabilité (UPS) a été portée sur les fonts baptismaux samedi à la Bibliothèque nationale. Plusieurs représentants des partis politiques ont pris part à ce lancement.
Ce samedi, l’UPS a été officiellement lancée en présence de plusieurs partis. Selon son président, Ibrahima K. Sissoko, l’UPS est issue de l’association TMUPS. Il tire sa légitimité du 1er congrès ordinaire tenu du 25 au 26 novembre 2016 à Sirakoro. Son mandat est de quatre ans.
Sur le plan international, M. Sissoko a indiqué que l’Afrique doit garder sa coopération avec la France, mais en s’ouvrant vers d’autres nations plus puissantes comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Coré du Nord, l’Angleterre. “La France et le français sont sources de terrorisme et de tension dans le monde”, a-t-il indiqué.
Pour le 1er vice-président Hamidou Haïdara, l’UPS œuvre dans le cadre de l’union, de la paix et de la stabilité au Mali. Il a indiqué que la conquête et l’exercice démocratique du pouvoir font partie des buts. Et il a comme objectifs l’emploi des jeunes, l’appui aux couches défavorisées, l’éducation de qualité pour tous, la lutte contre la corruption, la gabegie, le népotisme et la délinquance financière. L’UPS vise la bonne démocratie, la solidarité, la justice et le progrès à l’échelle nationale et une unité africaine.
Oumar Sow de l’Adéma/PASJ a indiqué que son parti accompagnera l’UPS dans une démocratie et prospère et dans la construction du pays. Amadou Aya du parti Yéléma a souhaité que des débats soient engagés pour enrayer l’achat des consciences des Maliens à l’occasion des opérations électorales.