“Un communiqué conjoint est un accord international quelle que soit l’appellation. Ici même à Bamako les 29 et 30 octobre 1963, c’est un communiqué conjoint signé par le président Modibo Kéita, de l’empereur Haïlé Sélassié d’Ethiopie, de Ben Bella d’Algérie et du roi Hassan II du Maroc qui a mis fin au conflit fratricide entre l’Algérie et le Maroc”.
Soumaïla Cissé, président de l’URD
“Au-delà d’une convention signée, il y a quand même une convention appliquée. On l’a appliquée sans la signer. Voilà ce qui se passe dans notre pays. Tous les mercredis nous avons un communiqué du conseil des ministres. Donc il ne vaut rien ce communiqué ? On nous dit qu’un communiqué n’a aucune valeur juridique. Donc qu’est-ce qu’on fait désormais des conseils des ministres ?”
Souleymane Koné, 1er vice-président des Fare Anka wuli
“Si aujourd’hui, le Mali dit qu’un communiqué conjoint n’a pas de valeur juridique avec qui allons-nous travailler demain ? Un communiqué conjoint signé équivaut à un accord signé. L’accord est déjà signé. On n’a jamais vu un pouvoir qui a si maltraité le peuple malien que le pouvoir en place…”
Tiébilé Dramé, président du Parena
“Malgré les dénégations du président de la République et du gouvernement, il apparaît non seulement que les autorités maliennes ont pris des engagements précis avec l’UE bien avant la visite de Koenders (11 décembre) mais que ces engagements ont connu un début d’exécution par l’envoi de délégations officielles maliennes chargées d’interviewer des détenus dans plusieurs pays européens en vue de préparer leur retour forcé au Mali”.