Le Secrétaire général du Comité Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) de l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup), Ibrahim Tao, accompagné par les secrétaire aux revendications, Aboubacar Sidiki Diarra et celui de l’Information, Mamadou Keita, ont animé, le mercredi 21 décembre 2016, une conférence de presse. Elle avait pour objectif pour les élèves professeurs de dire indignation vis-à-vis du projet de déménagement du local de l’Ensup vers un nouveau site et la reprise immédiate des activités pédagogiques et demander aux autorités compétentes de leur intégration directe dans la fonction publique des collectivités territoriales.
Le Secrétaire général du comité AEEM de l’Ensup, Ibrahim Tao, a demandé à l’administration et aux autorités compétentes de démarrer les activités pédagogiques afin que les élèves professeurs puissent avoir une année universitaire normale. « Nous ne sommes pas contre l’éventuel déménagement du local de l’Ensup vers d’autres sites, mais nous exigeons que ces sites soient à la hauteur du souhait et répondent aux normes adéquates », a-t-il dit. Selon lui, l’AEEM a été informée par l’administration que le bâtiment de l’Ensup a atteint sa durée de vie et qu’il peut s’écrouler à tout moment. Des arguments qui, selon lui, semblent moins convaincants car il y a des écoles dans notre pays dont les bâtiments sont plus âgés que celui de l’Ensup. Qu’à cela ne tienne, avance-t-il, « nous demandons à l’administration qu’elle commence les activités pédagogiques le plus rapidement possible sans délai. « Nous avions été invités à aller voir le site d’IPM de Kalanban-coro et nous avions trouvé que ce site n’est pas approprié pour nous abriter. Nous étions d’accord d’aller prendre les cours à l’immeuble de Tomota et à la dernière minute, l’administration a changé d’avis et elle nous propose l’université de Kabala, qui n’est pas encore autorisée. Vraiment nous sommes privés de notre droit qui est d’étudier», a-t-il ajouté.
Concernant le second point relatif à l’intégration des élèves et professeurs de l’Ensup à la Fonction publique après leur formation, le numéro un de l’Ensup, Ibrahim Tao, a expliqué qu’après leurs différents voyages dans les pays voisins, ils ont constaté que les sortants des écoles normales supérieures dans ces pays sont intégrés directement dans la fonction publique après leur formation. « Comment comprendre qu’après avoir obtenu une licence voire une maitrise à l’Université, été admis à un concours encore très sélectif à l’Ensup et avoir passé plus de deux années de dures études et que les sortants doivent encore faire un autre concours pour intégrer la fonction publique ? Cela est inacceptable. Nous demandons aux autorités de revoir cela», a-t-il conclu.